Avec une croissance respective de 6,2% en Guadeloupe et de 8% en Martinique au premier trimestre 2018, la fréquentation hôtelière aux Antilles se porte bien selon une récente étude de l’Insee.
Face à la concurrence des gîtes et des plateformes de locations saisonnières, le secteur hôtelier n’a pas dit son dernier mot. Selon l’Insee, les taux d’occupation en Martinique et en Guadeloupe « atteignent des sommets » au premier trimestre 2018. Boostés par la clientèle hexagonale, les hôtels en Guadeloupe ont affiché un taux d’occupation de 82,9%, soit une hausse de 4 points par rapport au 1er trimestre 2017. En Martinique, ce taux d’occupation est de 81,8% (contre 80,9% sur la même période en 2017).
Autre indicateur de la bonne santé de la fréquentation hôtelière dans les deux départements, le nombre de nuitées qui connaît une croissance positive. « Au premier trimestre 2018, en Martinique, la fréquentation hôtelière exprimée en nuitées augmente fortement (+8 % par rapport à la même période de 2017) », indique l’INSEE. Même constat pour la Guadeloupe qui voit aussi son nombre de nuitées augmenter avec 6,2% de croissance.
Les clients se tournent vers le moyen et haut de gamme
Une embellie qui profite à l’hôtellerie du moyen et haut de gamme, particulièrement en Martinique. « Les structures de 3 étoiles, où logent souvent les Français, ont vu leur nombre de nuitées progresser de 19 % tandis que le volume de nuitées des étrangers se contractaient de 19 %. Les hôtels classés haut et très haut de gamme (4 et 5 étoiles), ont attirés aussi bien la clientèle française que la clientèle étrangère. Le nombre des nuitées étrangères a bondi de 58 % et celui des nuitées françaises a progressé de 31 % », précise l’Insee.
En Guadeloupe, les hôtels classés moyenne gamme, qui tirent leurs épingles du jeu avec une croissance de 14,6 %. « A contrario, le haut et le très haut de gamme (4 et 5 étoiles), plutôt fréquentés par une clientèle étrangère, ont enregistré une forte baisse du nombre de nuitées (– 11,7 %).