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La tempête Matthew a laissé des traces et notamment dans le secteur bananier. Au lendemain du passage de la tempête, les exploitants agricoles espèrent obtenir la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
C’est un nouveau coup dur pour les producteurs de bananes qui ont perdu en une nuit, le fruit de plusieurs mois de travail. Pour évaluer l’étendue des dégâts, le président de la Chambre d’Agriculture Louis Daniel Bertome a appelé tous les agriculteurs martiniquais à « faire des photos des dégâts, à comptabiliser toutes les pertes subies et à rassembler tous les documents permettant de justifier des dommages » dans un communiqué. Une démarche nécessaire pour réclamer auprès des services de l’Etat, la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. « Il est rappelé que ce fonds ne pourra intervenir que dans le cas d’une reconnaissance officielle de calamité agricole, après une mission d’enquête diligentée par les services de l’Etat » souligne-t-il. De nombreuses exploitations agricoles de la côte atlantique, situées entre Sainte-Marie et Grand-Rivière, ont été fortement touchées par les fortes rafales de vent.