Le temps d’une journée, la Collectivité de Wallis-et-Futuna a pu faire découvrir au public du Salon international de l’Agriculture sur le stand de l’Odeadom. A terme, cet archipel du Pacifique espère d’ici l’année prochaine disposer de son propre stand.
Miel de Wallis, huile de tamanu, chips de fruit-à-pain ou de taro ont été présentés aux visiteurs du Salon de l’ Agriculture. Cette exposition est une « belle opportunité » pour le secteur primaire selon Denis Ersham, directeur de la Chambre d’agriculture de Wallis-et-Futuna. » L’Agriculture qui est essentiellement vivrière. Chacun cultive des taros pour eux même associée aussi à de l’élevage. Il y a une petite agriculture de maraîchage qui se met actuellement en place. On essaie de développer cela avec de la transformation des produits afin de subvenir aux besoins du marché local. On importe la majorité de ce qu’on consomme encore », souligne Denis Ehrsam. Pour cette première année, c’est une petite délégation d’une dizaine de personnes qui ont fait le déplacement .
A l’occasion de leur présence, une convention entre la CCIMA de Wallis-et-Futuna et la chambre des métiers du Morbihan a été signée. Il s’agit pour la CCIMA de renforcer l’apprentissage des jeunes. « Le territoire est trop petit pour disposer d’un CFA. Le but est pour les jeunes qui veulent se former en alternance pourront effectuer une première partie sur le territoire et une autre partie dans une chambre de métiers de l’Hexagone poursuit Denis Ehrsam. « Je souhaiterais qu’on réussisse à structurer les filières, qu’on réussisse à désenclaver le territoire », poursuit-il.