Salon de l’Agriculture 2018: « Notre défi d’aujourd’hui est de garder l’équilibre entre les différentes filières agricoles», Jean-Bernard Gonthier, Président de la Chambre de l’Agriculture de La Réunion

Salon de l’Agriculture 2018: « Notre défi d’aujourd’hui est de garder l’équilibre entre les différentes filières agricoles», Jean-Bernard Gonthier, Président de la Chambre de l’Agriculture de La Réunion

Avec 600m2 d’exposition autour d’un Village Réunion, 24 exposants, la Réunion a mis les bouchées doubles pour la 55ème édition du Salon international de l’Agriculture pour « promouvoir la richesse agricole » de son territoire. Le président de la Chambre d’Agriculture de La Réunion, interrogé par Outremers 360 a dressé les objectifs et les attentes de cette présence au Salon de l’Agriculture.

A peine le salon international de l’Agriculture ouvert, Jean-Bernard Gonthier est déjà optimiste quant aux retombées économiques. «Par rapport aux premières journées des éditions précédentes, les ventes sont sensiblement supérieures cette année. Les exposants sont déjà satisfaits de cette première journée. On espère que cela se poursuivra ainsi tout au long de la semaine », affirme-t-il.Un premier constat de bonne aubaine pour espérer séduire de nouveaux clients hexagonaux et favoriser davantage l’implantation de produits frais réunionnais sur le marché français.

« Il faut que la filière canne reste le pivot, la colonne vertébrale de notre agriculture »

Pour autant, le Président de la Chambre de l’Agriculture n’oublie pas les défis qui pèsent également sur le marché local. « Si la première culture à la Réunion est la canne à sucre, nous avons atteint 80% d’autosuffisance à la Réunion en produits frais pour le maraîchage. La Réunion en terme de production s’en sort plutôt bien et est presque autonome », confie Jean-Bernard Gonthier.

« Notre défi d’aujourd’hui est de garder l’équilibre entre les différentes filières agricoles, conforter surtout la filière canne car les 24 000 hectares ne pourraient être remplacer par l’élevage ou le maraîchage vu les taux de couverture actuels. Il faut que la filière canne reste le pivot, la colonne vertébrale de notre agriculture », conclut Jean-Bernard Gonthier.

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