Ressources minières sous-marines : La Polynésie fait l’inventaire de son « patrimoine géologique »

Ressources minières sous-marines : La Polynésie fait l’inventaire de son « patrimoine géologique »

©CNRS

La deuxième phase d’une étude d’exploration minière sous-marine en Polynésie, lancée en mai 2019, vise à « choisir la zone d’intérêt à étudier » et « proposer des solutions techniques non invasives d’un point de vue environnemental ».

D’un montant global de 56 500 euros, la première phase de l’étude avait pour but de présenter les caractéristiques géologiques et le contexte dans lequel les encroutements cobaltifères et autres gisements minéraux profonds peuvent être trouvés. Les résultats avaient été présentés le 17 octobre dernier. Les propositions qui devront être faites dans le cadre de la deuxième phase seront connues avant la fin de l’année. Globalement, cette étude a été lancée « afin de permettre au Pays de disposer d’une solution pour explorer les fonds marins sous sa juridiction ».

« Les gisements miniers profonds font l’objet depuis de nombreuses années d’une vive attention liée aux enjeux stratégiques qu’ils véhiculent (financiers, industriels, politiques, sociétal) », rappelle le compte-rendu du Conseil des ministres en Polynésie. « La zone économique exclusive de Polynésie française a fait l’objet par le passé de campagnes d’exploration géologique de ses grands fonds. La présence de plusieurs types de gisements minéraux profonds a été mise en évidence, dont les encroutements cobaltifères, qui présenteraient les concentrations en métaux les plus intéressantes ».