© J.Amiet/Compagnie minière Montagne d’Or
Une enquête publique est actuellement en cours pour une exploitation artisanale sur le site de Boeuf Mort. L’occasion pour le consortium russo-canadien de rappeler les enjeux de la construction de la mine industrielle la Montagne d’Or.
Rock Lefrançois, Président de la Compagnie Minière Montagne d’Or, a présenté à la fin du mois de juin dernier, les derniers éléments du projet de mine d’or industrielle, lors de réunions à Cayenne et Saint-Laurent du Maroni avec des élus locaux, des représentants de la Collectivité Territoriale de Guyane, des associations socio-professionnelles et la presse locale. Invité du journal de Guyane 1ere ce 24 juillet, Rock Lefrançois a réitéré les opportunités économiques annoncés par le consortium Nordgold/ Columbus Gold, à savoir la création de 800 emplois directs et 3000 emplois indirects durant la phase d’exploitation.
Rock Lefrançois a insisté également sur une gestion environnementale rigoureuse. « Dans notre projet, nous suivions les règles européennes très strictes en matière environnementales. Nous avons déjà dépensé 350 000 euros en réhabilitation de sites orphelins. De plus, les installations minières de la future mine vont être localisés sur des zones déjà impacts par l’orpaillage illégal ». L’étude d’impact environnemental lancé en 2014 devrait être publiée au quatrième trimestre 2017.
Après les phases d’explorations et d’études de faisabilité et d’impacts, le projet mine industrielle Montagne d’or entre dans sa troisième phase: le processus d’autorisations environnementale et minière.
La concession de « Montagne d’Or », d’une superficie de 15,24 km², est située à 125 km par piste au sud de Saint-Laurent du Maroni, dans une zone où l’activité minière est autorisée sous conditions. Le site, qui fait l’objet d’une exploitation minière depuis 140 ans, est éloigné des lieux d’habitation et situé en dehors du périmètre de la Réserve biologique intégrale de Lucifer Dékou-Dékou. Les infrastructures minières occuperont une surface de 8 km².