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Organisé par le Cluster maritime de Polynésie française, le 6ème Forum de l’économie bleue a eu lieu le mardi 15 octobre à Papeete. Au cœur des discussions, les innovations maritimes et le développement durable avec comme problématique, la valorisation et le traitement des déchets.
« Le véritable atout de la Polynésie, c’est (…) cette richesse naturelle, cette biodiversité, cet espace maritime », explique Gérard Siu, président du Cluster maritime de Polynésie, interrogé par Radio 1 Tahiti. Pour ce dernier, le but de cette conférence est « de lier les acteurs pour trouver des solutions » et « relever les défis de développement durable ».
Parmi ces défis, la valorisation et le traitement des déchets de la pêche, de la perliculture et des plaisanciers nombreux à jeter l’ancre dans les lagons polynésiens. Concernant les déchets de la perliculture, des études seraient en cours afin de détecter des « filières de broyage de ces déchets » qui permettraient de les transformer en matières plastiques.
Ouverture 6ème Forum de l’Economie bleue sur les #innovations #maritimes à l’Assemblée de la Polynésie française. Parrainage du ministère en charge des Mines et de la Recherche de Tearii Alpha pic.twitter.com/ZTebfMT4Jb
— Cluster Maritime PF (@Tahiti_Maritime) October 15, 2019
Pour ce qui est des déchets et eaux usées des plaisanciers, l’idée du Cluster est de les récupérer et préserver ainsi les lagons. « Les acteurs poussent à ce que des infrastructures soient identifiées sur des sites où il y a beaucoup de passage, et de mettre en place ces filières de récupérations et de traitement de ces eaux usées », explique encore Gérard Siu.
Le coût de ces infrastructures seraient financé par une taxe assez raisonnable pour ne pas éloigner les plaisanciers de la destination Polynésie. Pour l’heure, la réglementation en la matière consiste à vider ces eaux à cinq milles nautiques au large, mais celle-ci n’est pas vraiment respectée, précise Radio 1 Tahiti.