La 26ème édition du Dixit, magazine économique, social et culturel de Polynésie française, sort ce jeudi 1er février. Magazine de référence de l’économie polynésienne, il présente notamment le tableau des 200 premières entreprises décliné par chiffre d’affaires et les 200 premiers employeurs du Territoire.

Cette année, le Dixit se penche sur un thème fort : la valorisation des ressources. Avec ses données chiffrées et ses analyses de professionnels, le magazine économique offre un regard éclairé sur la société polynésienne. En exclusivité sur Outremers360, retrouvez l’édito de la 26ème édition du Dixit, écrit par Dominique Morvan.

Nos Ressources, matérielles, humaines et intérieures

Nous vivons dans un pays riche de sa nature, de sa terre, de ses lagons, comme de son océan, mais aussi de sa culture qui s’est enrichie au contact des autres cultures. Nous avons par Internet accès à la totalité du savoir humain et aux meilleures innovations pour accroître notre potentiel d’autonomie. Nous avons de plus en plus conscience de la précarité de cet équilibre et de nouvelles réglementations imposent des principes de régulation, des rahui des temps modernes.

Nos ressources sont également humaines, avec 50% de la population composée de femmes et de jeunes, deux forces sur lesquelles la Polynésie doit compter en veillant à leur formation et à leur équité de traitement.

Pour vivre sur ces petites îles-pirogues, nous devons utiliser au mieux nos capacités et nos ressources intérieures.

Depuis maintenant 25 ans, nous nous sommes attachés au travers des articles du Dixit à valoriser les initiatives de notre Pays. Plus qu’une ligne éditoriale, c’est une conviction qui nous anime.

Dominique Morvan

« Au temps où l’esprit de nos pères
animait la vie sur la terre,
nous avions pour la création
La plus grande vénération.

la nature m’avait appris
à voir au-delà de nos vies
Et de notre réalité,
À l’aimer et à l’écouter.

Tout ce que contenait la mer,
Le ciel, la terre et les rivières
Nous prodiguait au quotidien
Tout ce dont nous avions besoin.

L’écorce fine du mûrier
Donnait de quoi nous habiller
Et les rameaux du cocotier
Tressaient nos toits et nos paniers. »

Jean-Marc Tera’ituatini Pambrun, « La nuit des bouches bleues »