© Vanille de Tahiti
Le ministre du Développement des ressources primaires, Teari Alpha a annoncé le 2 février dernier, la préparation d’un texte visant à protéger la production de vanille de la Polynésie Française. Ce document sera déposé prochainement à l’Institut national de la propriété intellectuelle, l’INPI.
On connaît le label de la vanille de Madagascar ou la vanille Bourbon de la Réunion , il pourrait également avoir le label Vanille de Tahiti. A l’issue d’une réunion avec les vaniliculteurs de Tahiti et des Iles sous le vent, Teari Alpha le ministre du Développement des ressources primaires se rendra prochainement à Paris afin de déposer un dossier de protection concernant la vanille tahitienne. « La vanille de Tahiti est un produit fabuleux. C’est notre or noir ! Il s’agit de protéger le nom, la génétique, protéger aussi le procédé de séchage pour que nous soyons vraiment original sur le marché international. Nous sommes un petit producteur de vanille mais qui produisons de la qualité », a-t-il confié à Polynésie 1ère. Face une production locale et mondiale en baisse, le cout d’un kilo de vanille de Tahiti a été évalué à près de 40 000 francs pacifique, soit 335 euros le kilo.
Un prix élevé qui s’explique non seulement pour la qualité de cet essence (très concentrée en arôme) mais aussi par le fait que cette culture subit les effets du climat et est sujette à la fusariose. une maladie de la vanille qui n’a pas de remède pour l’instant. La Polynésie française compte aujourd’hui environ 700 producteurs de vanille. C’est le 5e produit le plus exporté de la Polynésie française et rapporte plus de 300 millions à l’économie polynésienne.