La compagnie au « Tiare » (fleur emblème de la Polynésie française) vient de remporter pour la deuxième fois, le titre de meilleure compagnie zone Pacifique sud remis par le magazine américain Global Traveler.
C’est une bouffée d’air frais pour la compagnie internationale polynésienne. Après des années de crise, 2015 aura dissipé les nuages dans le ciel d’Air Tahiti Nui. Depuis trois ans déjà, Air Tahiti Nui augmente son bénéfice. En 2014, la compagnie a généré un profit net de 17 millions d’euros, soit plus de 20% de plus que 2013. Avant la première embellie de 2012, la compagnie se trouvait dans une situation difficile. Elle du entre autre, louer ses avions, réduire ses effectifs, faire face à quelques polémiques sur son personnel naviguant, supprimer des mauvais choix de destinations comme New York, Osaka et Sydney. Peu après son vol inaugurale en 1998, tout allait pourtant bien pour la compagnie mais des erreurs stratégiques ont bien failli couler ce fleuron de l’aviation tahitienne. En 2008, l’Assemblée de Polynésie française prévoit même un financement d’urgence face à son déficit de 40 millions d’euros.
Efforts récompensés, Air Tahiti Nui vient de remporter le titre de la meilleure compagnie zone Pacifique sud établi par le Magazine Global Traveler. Une belle victoire quand on sait que la région compte également les compagnies Air New Zealand et Cathay Pacific, sérieuses concurrentes dans la région. En 2009, Air Tahiti Nui était déjà considérée par Skytrax comme la meilleure du Pacifique. Les représentant ont reçu le titre du Global Traveler, ce mardi 8 décembre, au Peninsula Beverly Hills à Los Angeles. C’est notamment le professionnalisme et l’amabilité du personnel et le confort des appareils qui ont été récompensés. Composée uniquement d’Airbus A340-400, la compagnie a signé un contrat avec Boeing et renouvellera sa flotte dès 2018 avec quatre Dreamliner. Autre actualité, le Président du gouvernement, Edouard Fritch, souhaite s’appuyer sur la compagnie tahitienne pour reprendre la « route du Pacifique », reliant la Nouvelle-Zélande par les îles Cook, Samoa et Fidji.