PLF 2021 : Un budget de 2,38 milliards d’euros pour la Mission Outre-mer

PLF 2021 : Un budget de 2,38 milliards d’euros pour la Mission Outre-mer

Malgré le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, le Ministère des Outre-mer dispose d’un budget d’un montant de 2,38 milliards d’euros dans le cadre du projet de loi de finances 2021. Une mission outre-mer qui est très orientée vers la compensation des exonérations des cotisations patronales et sociales.

Dans ce nouveau budget de la mission outre-mer, l’essentiel des crédits de la mission (66 %) sont destinés à l’amélioration de l’emploi et de la compétitivité des entreprises ultramarines, notamment à travers l’allègement de cotisations sociales patronales. Dans le détail, cet axe du budget bénéficie d’une enveloppe supplémentaire de 97 millions d’euros par rapport au précédent budget 2020. Le Ministère des Outre-mer précise « qu’en 2021, les créations d’emplois du SMA s’accéléreront avec 35 recrutements nouveaux».

La politique du logement sera dotée d’un montant de 225 millions avec18 M€ supplémentaires en faveur des établissements publics fonciers d’aménagement de Guyane (EPFAG) et de Mayotte (EPFAM).
Pour accompagner la croissance démographique de certains territoires et accéler le rattrapage des investissements en matière d’équipements scolaires,près de 120 M€ seront consacrés en 2021 en faveur des constructions scolaires du premier et du second degré, dont 14 M€ supplémentaires en faveur des établissements du premier degré de Mayotte. La rénovation complète du lycée de Wallis et Futuna fait également l’objet d’un financement dédié à hauteur de 17M€.

L’accompagnement des collectivités territoriales sera consolidé des crédits destinés aux contrats de convergence et de transformation. « La mise en œuvre des projets est également maintenu et renforcé aux travers des crédits prévus pour les interventions de l’Agence française de développement (AFD) en appui technique, les plateformes d’ingénierie territoriale mises en œuvre en Guyane et à Mayotte, ainsi que l’intervention de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).»