©Auplata
Le producteur d’or français Auplata envisage de reprendre l’exploitation de la mine de Yaou, en Guyane, à l’arrêt depuis 2013 après desattaques armées, a-t-il annoncé mardi.
Auplata a notamment demandé au cabinet de conseil et d’ingénierie Sofreco de réaliser une étude de « préfaisabilité », indique-t-il dans un communiqué. Le cabinet a ainsi estimé à entre quatre et six mois le délai administratif pour obtenir les autorisations de forage. Les travaux de ré-échantillonnage des forages existants et des nouveaux sondages sont quant à eux estimés à 38 semaines, pour un budget de l’ordre de 1,4 million d’euros. La durée de l’étude de « préfaisabilité » est estimée à 18 mois, pour un budget de l’ordre de 2,6 millions d’euros.
Par ailleurs, le groupe pourrait également explorer des zones encore peu connues de Yaou, ajoute-t-il. A ce stade, les ressources présumées sont estimées à 22,9 millions de tonnes de minerai, à une teneur moyenne en or de 2,1g/t, soit un contenu estimé à 1,6 million d’once d’or. »L’expertise financière réalisée en décembre 2017 a révélé une valeur pour ce seul gisement de Yaou comprise entre 44,3 millions d’euros et 51,3 millions d’euros. La valeur totale des actifs miniers de Dieu Merci, Yaou et Dorlin est estimée dans les comptes consolidés à 80,6 millions d’euros », selon le communiqué.
Située à 230 km au Sud-Ouest de Cayenne, le site de Yaou « est actuellement à l’arrêt car il n’est pas rentable au vu des cours actuels de l’or », indique Auplata sur son site internet. Après deux attaques à main armée en 2013, il avait été mis à l’arrêt en raison des conditions de sécurité.
Avec AFP.