Le gouvernement calédonien a adopté ce mardi un avant-projet de pays visant à instaurer une taxe comportementale sur le sucre. Celle-ci va être présentée au Congrès de la Nouvelle-Calédonie pour être validée.
En ligne de mire : les boissons sucrées ((jus de fruits, sirops, eaux minérales ou gazéifiées additionnées de sucre, bières sans alcool), les boissons lactées sucrées, les crèmes glacées, les sorbets, les confiseries ou encore, le chocolat et autres préparations à base de cacao. Le principe étant que plus le produit est sucré, plus il sera taxé.
Issue du plan de Santé « Do Kamo », cette taxe a pour but de « réduire les coûts de santé publique liés à l’obésité et aux maladies non transmissibles ». Ainsi, le gouvernement calédonien entend « envoyer un signal fort, d’une part aux populations pour qu’elles adoptent un comportement plus protecteur de leur santé, et d’autre part aux producteurs pour qu’ils diminuent la quantité de sucres intégrée dans leurs produits ». Le bénéfice de cette taxe devrait être réaffectée à l’Agence sanitaire et social.
Pour l’heure, l’avant-projet de loi ne précise pas les taux qui seront appliqués, ni la date d’entrée effective de cette taxe. Des précisions qui seront apportées lors de son passage au Congrès calédonien. Autre mesure concernant l’alimentation, le gouvernement calédonien a annoncé une subvention de 38,3 millions de Fcfp, répartie entre les 45 crèches et garderies qui en font la demande, afin d’améliorer la qualité des repas servis aux plus petits.