Réuni ce lundi 17 août, le Medef-NC a présenté son programme pour les deux prochaine années. Dans un contexte difficile entre crise sanitaire, débat sur le nickel, et échéance référendaire, la mandature 2020-2022 s’annonce compliqué.

Samuel Hnepeune, président du Medef-NC, s’est exprimé auprès de nos confrères des Nouvelles Calédoniennes : « Nous sommes confrontés à une pandémie et à des échéances politiques proches, alors que dans leur stratégie de développement, les entreprises se projettent sur plusieurs années, notamment en souscrivant des crédits, etc. Les chefs d’entreprise ont donc besoin d’avoir de la visibilité et de la stabilité ».

L’accent est mis sur une relance de l’économie rapide, notamment grâce aux commandes publiques permettant la mise en œuvre de grands chantiers, tel la voirie ou les énergies renouvelables. La problématique de la fiscalité a également été évoquée par l’équipe représentative de la fédération, arguant d’un coût du travail trop taxé pour une économie îlienne.

Interrogé par Caledonia.nc, Samuel Hnepeune s’est également exprimé sur le nickel et la vente de l’usine de Vale à un industriel australien, alors qu’un collectif coutumier s’est créé pour s’opposer à cette vente:

« En Nouvelle-Calédonie, on parle de plus en plus de refonder le modèle économique et le secteur du nickel n’y échappera pas. Le contexte mondial (…) nous oblige à mener ces réflexions en profondeur (…), donc encore une fois, il faut faire attention au modèle économique. Et le modèle économique c’est la gestion de la ressource et les modèles opératoires que nous pratiquons en Nouvelle-Calédonie, l’idée étant d’avoir une gestion raisonnée de la ressource tout en préservant les emplois et la richesse que dégage le secteur du nickel ».