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Le dialogue était dans l’impasse et la tension à son comble. La Société Le Nickel (SLN) avait dû suspendre ses opérations à Kouaoua après plusieurs incendies criminels du site minier et la dégradation de machines-outils. La vie même de la commune avait été fortement impactée par les incidents. La situation devenait préoccupante, mais un accord sur la fin du conflit a enfin été signé ce samedi 4 juillet.

C’est une situation de crise qui dure depuis plusieurs années et qui a connu un regain de tension particulièrement important ces deux derniers mois.
Sur le site minier de Kouaoua, la SLN était opposée à plusieurs groupements d’habitants défendant la sauvegarde du patrimoine naturel de leur commune. Un conflit qui a gagné en intensité ces derniers mois avec la dégradation d’outils, plusieurs incendies criminels et des tentatives de dialogues virant systématiquement à l’opposition. La vie administrative de la commune en était affectée depuis une semaine, suite à la fermeture des sites miniers, de l’école et des services municipaux.

Un accord nécessaire

Un accord était devenu indispensable. Il a été signé ce samedi. La SLN, les coutumiers, le collectif des jeunes de Kouaoua et le collectif Chêne Gomme ont signé un protocole de sortie de crise.

La mesure phare acceptée par les différents groupes, la création d’un dialogue constructif et l’arrêt de toute action de mise en danger des personnes et des infrastructures de la SLN dans la région.

La Société minière a accepté dans le cadre de l’accord, la fermeture de leur site d’exploitation « périphérique ouest » sans conditions. Des barrages routiers restaient en place samedi, mais la situation devrait revenir à la normale dès lundi prochain.

Par Damien Chaillot