C’est ce qu’a annoncé le nouveau Directeur général de Vale, Daryush Koshneviss. Malgré des résultats meilleurs, le minier doit chercher à faire 84 millions d’euros d’économie pour ne pas devoir fermer son usine au sud de la Nouvelle-Calédonie.
Il n’est pas exclu que Vale se retire ou mette en sommeil son usine du sud. Les sous-traitants de Vale devraient faire les frais de ces mesures d’économie pour 2016, soit 84 millions d’euros à trouver. Ces 84 millions d’euros pourraient, entre autre, permettre d’éviter le pire scénario : la fermeture ou la mise en sommeil de l’usine Vale. Même si le nouveau Directeur général de Vale n’en évoque pas pour le moment, l’éventualité d’un plan social n’est pas à exclure. L’objectif pour Vale : produire plus (38 000 tonnes contre 31 000 en 2015) mais avec moins de moyens. Surtout, la filiale calédonienne doit rassurer la maison-mère dont la confiance et la visibilité à long terme en Nouvelle-Calédonie se sont ternies, notamment après l’épisode « Prony Pernod ». Quoiqu’il en soit, la crise du nickel est loin d’être entérinée en Nouvelle-Calédonie. Premier secteur économique du Caillou et condition nécessaire pour l’après référendum de 2018, le nickel connait une crise durable et les entreprises locales sont au coeur des stratégies gouvernementales d’aide au minerai.