Dans une note sur la conjoncture 2019 du secteur du nickel calédonien, l’Institut de la statistique et des études économiques (ISEE, équivalent INSEE), observe une activité « moins dynamique » et un recul de l’extraction minière de 8%.
« De janvier à décembre 2019, l’activité liée à l’exploitation du nickel est moins dynamique qu’un an plus tôt : l’extraction minière enregistre un recul de 8 % en un an, lié à une chute de 38 % des extractions de latérites ; la production métallurgique hors cobalt quant à elle, diminue de 18 % », a indiqué l’ISEE. Cette tendance à la baisse s’est notamment confirmée au quatrième semestre 2019.
« Sur l’année, les volumes exportés atteignent 7,6 millions de tonnes. Ils sont supérieurs de 9 % à ceux de l’année précédente, principalement du fait de l’intensification des exportations de minerai brut », observe encore l’ISEE. Les quantités exportées de Nickel Hydroxyde cake (NHC), produit par l’industriel brésilien Vale, « augmentent (…) elles aussi de 15 %, conformément à la stratégie annoncée de l’industriel qui souhaite s’orienter vers le marché des batteries automobiles ».
Mais si les volumes exportés ont augmenté en 2019, « la valeur des exportations s’élève à 167,9 milliards de francs, en repli de 10 %, malgré une remontée des cours du nickel sur la dernière moitié de l’année ».