Montagne d’Or/Guyane: Pierre Paris, nouveau président de la compagnie minière Montagne d’Or

Montagne d’Or/Guyane: Pierre Paris, nouveau président de la compagnie minière Montagne d’Or

L’opérateur d’un projet industriel d’extraction d’or « Montagne D’or » dans l’ouest de la Guyane, a annoncé la nomination à sa présidence de Pierre Paris, un ingénieur qui a auparavant travaillé au sein des groupes miniers Rio Tinto, Vale et BHP Billiton. Il succède à Roch Lefrançois.

Pierre Paris, diplômé de l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs et titulaire d’un master en géologie, a notamment récemment travaillé pour le groupe Vale en Nouvelle-Calédonie. Il a assuré la direction générale des projets « Lucy » and « Kwe » du groupe Vale en Nouvelle-Calédonie. A ce poste, il a aussi dirigé l’étude de faisabilité de ces projets, assuré la sécurisation des principaux permis, supervisé la construction, la mise en service et la montée en activité des premières unités de filtration des parcs à résidus, de l’usine principale et des infrastructures des projets. Il avait auparavant été en poste chez Rio Tinto en Guinée et en Australie. «Son expérience en France, en Afrique de l’Est et en Australie permettra d’accompagner la phase de développement du projet Montagne d’Or. Le projet Montagne d’Or va jouer un rôle très important pour la Guyane. Le développement du projet doit assurer des opportunités à la population locale, et stimuler le développement de l’économie et des infrastructures. » a déclaré Igor Klimanov, le directeur des projets du développement de Nordgold dans un communiqué.

Pierre Paris prendra ses fonctions le 16 octobre prochain. Son prédécesseur Rock Lefrançois continuera à partager son expérience en qualité de membre du Conseil d’Administration de la société.

La Compagnie minière « Montagne d’Or » est détenue par un consortium composé du russe Nordgold (actionnaire majoritaire à 55%) et du canadien Columbus Gold.  Ce projet de mine industrielle est en attente du feu vert de l’Etat. Un débat public sur ce projet controversé, organisé par la Commission nationale du débat public, est prévu pour mars 2018