©Ariirau Richard-Vivi
Mercredi 8 mars à Papeete, le groupement interprofessionnel du Monoi de Tahiti, regroupant 7 producteurs et plus connu sous l’appellation Institut du Monoi, est devenu un groupement d’intérêt économique (GIE).
C’est le gouvernement de la Polynésie française, créateur du groupement interprofessionnel, qui a souhaité transformer la structure en GIE, suite notamment aux oppositions stratégiques des producteurs. Un changement qui inquiète cependant Olivier Touboul, président du GIE, particulièrement sur la disparition d’une taxe parafiscale qui assurait jusqu’alors la promotion du produit à hauteur de 40 millions de fcp par an (environ 335 204 euros). « Il faut continuer à nous donner les moyens pour continuer cet entretien et ce dynamisme (…). Cela serait regrettable que le Monoi ne soit pas présent et ancré dans le paysage local », explique Olivier Touboul au micro de Polynésie 1ère. En effet, l’Institut du Monoi assure plusieurs événements promotionnels comme la Route du Monoi ou la Semaine du Monoi, financés grâce à cette taxe parafiscale.
« La semaine prochaine, nous allons voir avec ces organisations collectives (…) leur stratégie d’action, discuter d’une convention d’objectifs avec eux et bien sûr, octroyer une subvention issue de la taxe parafiscale sur l’exportation de Monoi qui reste en vigueur au niveau des pouvoir publics », a assuré William Vanizette, directeur des Affaires économiques. Le 1er avril, l’apellation d’origine « Monoi de Tahiti » fêtera ses 25 ans.