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Le syndicat des enseignants du premier degré (SNUipp) a lancé un appel à la fermeture des établissements scolaires ce lundi 21 novembre. Les grévistes réclament notamment plus de moyens pour les zones difficiles et l’égalité dans l’indexation des salaires par rapport à leurs collègues de La Réunion.
Nouvelle journée de manifestation pour les enseignants mahorais qui seront reçus par le vice-rectorat ce lundi. Parallèlement, les syndicalistes ont demandé que les écoles restent portes closes. « Nous demandons aux collègues d’empêcher toute ouverture des grilles des établissements scolaires lundi et de ne pas permettre aux enfants d’intégrer les salles des classes », a indiqué à l’AFP Rivomalala Rakotondravelo, dit Rivo, secrétaire général du syndicat. Une mobilisation qui peut prendre une tournure politique puisque le syndicat a également lancé une mise en garde aux futurs candidats et aux « élus actuels, députés, sénateurs et autres qui voudront se représenter. Nous disons qu’ils doivent prouver que leur parti et eux-mêmes sont à l’écoute de nos attentes, de nos revendications ».
Côté politique, les grévistes peuvent déjà compter sur le soutien du député Ibrahim Aboubacar. Le parlementaire mahorais a défendu dans un communiqué les revendications du syndicat. «Légitimement, les personnels enseignants du premier degré et les personnels hospitaliers réclament un traitement identique. C’est une demande qu’il convient de vérifier si elle est satisfaite.Car en corrigeant les injustices du Gouvernement passé, nous ne devons pas en créer d’autres à venir dans le même temps : c’est une question d’égalité. » souligne le député. Un mouvement de grève avait été déclenché le mardi 8 novembre par l’Intersyndicale des secteurs publics et privés mais peinait à mobiliser, a reconnu le dirigeant syndical enseignant. Les autres syndicats ont depuis stoppé le mouvement.
Avec AFP