Martinique : Mise en place d’un couvre-feu « commercial » de 22h à 5h du matin

Martinique : Mise en place d’un couvre-feu « commercial » de 22h à 5h du matin

Suite aux annonces de nouvelles mesures sanitaires du préfet mercredi 14 octobre, Stanislas Cazelles réunissait le Comité de Pilotage (Copil) jeudi 15 octobre au soir, afin de discter ensemble des mesures applicables. A donc été acté un couvre feu commercial allant de 22h à 5h du matin.

Principale modification, impactant les autres mesures annoncées, le couvre-feu qui avait ét été évoqué, est finalement modifié en un couvre-feu « commercial ».

Dans les faits, les restaurants, bars et salles de sports et commerces, seront tenus au couvre-feu de 22h à 5h du matin. Une modification quant aux annonces du préfet Stanislas Cazelles de la veille, dans lesquelles la fermeture totale des bars et salles de sports était évoquée. Ce couvre-feu est effectif dès ce samedi 17 octobre.
Le Copil valide également le maintien de la « règle des 6 », nombre limite de personnes autorisées à se regrouper, mais aucune restriction de déplacement n’est envisagée à l’heure actuelle.

« La population pourra continuer à circuler après 22h, mais le message général, c’est que le soir est un moment de contamination et qu’on essaye au maximum d’être rentré chez soi, de ne pas se réunir en groupe trop nombreux, de respecter la règle des 6, de façon à ce que nous nous protégions et nous stoppions cette épidémie », détaille Stanislas Cazelles.

Une première phase de test permettra au Copil de faire le point avant de se retrouver dans 15 jours, afin d’étudier l’évolution de la contamination au Covid-19 et déterminer le maintien ou la modification de ces mesures, comme l’explique le préfet : « Nous avons prévu une clause de revoyure, c’est à dire un moment où l’on va se retrouver dans 15 jours de nouveau pour se concerter, voir si cette première étape d’un couvre-feu commercial entre 22h et 5h a permis de casser la courbe ou si il faut des mesures supplémentaires » a indiqué Stanislas Cazelles.

Par Damien Chaillot