L’Agence de Développement Durable, d’Urbanisme et d’Aménagement (ADDUAM) avait lancé une enquête en mai 2020, invitant les Martiniquais à communiquer leurs retours d’expérience quant au télétravail, rendu obligatoire par le confinement.
Les changements drastiques et brutaux des modes de vies, imposés par le confinement, ont soulevé de nombreuses questions pour tous les pays concernés. Le télétravail s’est brusquement et temporairement généralisé, impliquant une organisation et un fonctionnement jusqu’ici inconnus pour beaucoup. C’est dans ce contexte que l’ADDUAM a lancé une enquête au mois de mai 2020, dans le but d’étudier les réactions des personnes concernées face à cette nouvelle pratique professionnelle.
L’agence a sélectionné pour cette étude un échantillon représentatif des salariés en Martinique, auquel elle a présenté un questionnaire axé sur trois points : l’expérience du télétravail, les outils de télétravail et les conditions d’exercice, et la perception de cette nouvelle organisation du travail.
Sur l’échantillon interrogé, 85% des personnes découvraient ce mode de fonctionnement professionnel, et la majorité d’entre eux a apprécié ce mode de fonctionnement et se dit prête à prolonger cette méthode de travail, bien que dans des proportions moins importantes (49% souhaiterait être en télétravail une a deux fois par semaine).
La distance entre le domicile et le lieu de travail est également un facteur clé, puisque 50% des sondés qui souhaitent poursuivre le télétravail effectuent un trajet domicile-travail compris entre 30 minutes et 1 heure, ceux dont le trajet dépasse 1h30 y sont favorable à 98%.
Les conditions de travail à domicile ont également joué un rôle, 78% des télétravailleurs disposaient d’un espace dédié au travail. Parmi eux, 96% des personnes qui travaillaient depuis une table ou un bureau sont favorables à une poursuite du télétravail.
Enfin, le téléphone mobile ressort comme un outil de prédilection, puisque cité par 80% des sondés, et très souvent accompagné d’un ordinateur portable.
Retrouvez les résultats de cette enquête ici
Damien CHAILLOT
