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Les résultats de l’Observatoire des loyers privés de La Réunion, pour l’année 2016, viennent de paraître. Réalisé par l’Agorah, agence d’urbanisme à La Réunion, et l’Adil, cette étude « permet l’information des citoyens, des acteurs du logement et des décideurs publics en toute transparence et sur la base d’une méthodologie validée au niveau national ».
En 2016, « les loyers moyens constatés au m² sont de 8,60 €/m² sur la CIVIS, 8,70 €/m² sur les Mi-pentes et Hauts du TCO, 9,80 €/m² sur la CINOR, et 10,70 €/m² sur la zone littorale du TCO », indiquent l’Agorah et l’Adil dans un communiqué. « Sur les zones étudiées les loyers privés sont donc similaires à ceux de villes métropolitaines de moyenne importance et attractives alors que les revenus des ménages réunionnais sont très largement inférieurs à ceux constatés dans les territoires métropolitains comparables en termes de population. Ainsi le taux d’effort consacré au logement par les ménages réunionnais s’avère bien supérieur sur les territoires enquêtés », expliquent les deux agences.
« La publication détaille bien évidemment ces moyennes par typologie et types de logement, des conclusions sont donc possibles sur l’influence sur les loyers privés en fonction du nombre d’habitants, de logements sociaux par zones, du marché de l’emploi, de l’existence de pôles universitaires ou sur l’attractivité des zones balnéaires », indique-t-on encore. « L’observatoire des loyers privés est donc un outil adéquat pour éviter approximations, lieux communs et éviter de prendre des décisions sur des informations erronées ».
Initialement menée sur l’agglomération de Saint-Denis en 2013 et 2014, l’observation a été peu à peu étendue à d’autres collectivités. « Pour 2016 c’est l’ensemble des territoires de la CINOR, du TCO et de la CIVIS qui a été étudié. Afin de répondre à ses objectifs initiaux, le périmètre de l’Observatoire couvrira l’ensemble de l’Île dès 2017 ». Concernant la méthodologie, « les informations (loyer, superficie, type de logement …) sont collectées auprès des professionnels de l’immobilier et par voie d’enquêtes directes auprès des propriétaires et des locataires. L’analyse de ces données, leur croisement avec d’autres sources (INSEE, observation du logement social…) permettent d’apporter la connaissance la plus fine possible sur les niveaux de loyers constatés, l’impact des modes de gestion, l’ancienneté et la taille et la typologie des logements ».
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