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L’Ecocité de La Réunion a tenu son premier conseil d’administration de de son groupement d’intérêt public le 28 janvier dernier. Objectif: donner une nouvelle impulsion au projet « Ecocité de La Réunion ».
L’ensemble des partenaires de ce projet (l’État, le Territoire de la Côte Ouest, le Conseil Régional de La Réunion, le Conseil départemental de La Réunion et les communes de La Possession, Le Port et Saint-Paul) a souhaité s’unir en créant un outil commun de pilotage : le Groupement d’intérêt public (GIP) « Écocité La Réunion ». Désormais, l’Ecocité du Territoire de la Côte Ouest qui devient Ecocité de La Réunion. Le GIP intervient comme un accélérateur de développement pour faciliter les avancées des grandes étapes opérationnelles de l’Écocité en devenant une démarche d’intérêt national grâce à un engagement fort de l’Etat aux côtés des collectivités locales engagées.
Dès cette année, le GIP Écocité La Réunion a vocation à engager une phase de concertation publique avec l’ensemble des acteurs du territoire sur la ville durable réunionnaise et les principaux projets de l’Ecocité, actualiser le plan-guide de l’Ecocité (qui date de 2015), contractualiser les opérations et leurs modalités de réalisation (objectifs,planning, plan de financement) sur les 5 à 10 ans à venir,
Labélisée en 2009 par l’État, l’Écocité de La Réunion est la seule Écocité ultramarine, insulaire et tropicale de France. Du littoral de La Possession au Cap la Houssaye en passant par le waterfront portois, ce projet de développement urbain s’étend sur un périmètre de 5000 hectares, comprenant notamment le centre-ville de Saint-Paul, la Plaine de Cambaie, le Coeur de Ville de La Possession et tout le territoire du Port.
L’objectif de la démarche Écocité est de répondre concrètement aux besoins nouveaux du territoire et des Réunionnais dans un contexte de changement climatique : développement des transports en commun, construction de logements, création d’emplois, amélioration du cadre de vie, mise en œuvre d’une agriculture urbaine, préservation des ressources naturelles, maîtrise et diversification de l’énergie, réutilisation des déchets…