Les Medef Outre-mer appellent le gouvernement à soutenir les compagnies aériennes ultramarines

Les Medef Outre-mer appellent le gouvernement à soutenir les compagnies aériennes ultramarines

©Valentin Chesneau Daumas

Dans un communiqué, les Medef des Outre-mer appellent le gouvernement à soutenir les compagnies aériennes ultramarines ou desservant les Outre-mer. 

Saluant l’intervention de l’État en faveur d’Air France, les Medef ultramarins attendent le « même soutien de l’État » en faveur des compagnies Air Caraïbes, Air Antilles, Air Austral, Air Calin, Air Guyane, Air Tahiti Nui, Corsair ou encore Ewa Air. Des compagnies qui selon les Medef « participent au développement de l’emploi et de la production locale ».

« Accompagner ces entreprises, c’est leur permettre de traverser la crise et, surtout de préparer l’après-crise, notamment en termes de préservation de l’emploi, des capacités d’investissement et de développement de l’ensemble du secteur touristique », poursuit le communiqué. « Les compagnies qui ne pourront pas compter sur le soutien étatique seront condamnées à disparaître ».

Fin avril, la SCARA, syndicat de compagnies régionales et autonomes regroupant notamment Air Austral, Air Calédonie, Air Tahiti et Air Tahiti Nui, demandait une aide similaire à celle accordée à Air France, à hauteur d’1 milliard d’euros « pour aider les compagnies aériennes françaises n’appartenant pas au groupe Air France à faire face à la crise actuelle et à préparer leur avenir ».

« Toutes les Collectivités d’Outre-mer ont leur compagnie, elles remplissent le même rôle essentiel de desserte, de désenclavement et de continuité territoriale, un rôle que jamais Air France ne pourra jouer », déclarait Michel Monvoisin, PDG d’Air Tahiti Nui, sur le site d’Outremers360. « La France, c’est l’Hexagone, c’est aussi l’Outre-mer. A ce titre, toutes les compagnies d’outre-mer ont vocation à durer et doivent recevoir le soutien de l’État ».

L’Après en Outre-mer : Et Maintenant ? par Michel Monvoisin, PDG d’Air Tahiti Nui

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