Les autorités de Province Sud ont souhaité jeudi la création d’un «comité de coordination de sauvetage de la SLN»© Province Sud
La présidente de la province Sud, la maire de la ville de Nouméa et les membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en charge de la mine et de l’énergie souhaitent la mise en place dans les plus brefs délais d’un comité de coordination de sauvetage de la SLN.
Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont souhaité jeudi la création d’un «comité de coordination de sauvetage de la SLN», filiale d’Eramet en grande difficulté, redoutant une fermeture qui «serait catastrophique». «Pour les pouvoirs publics calédoniens, la fermeture de la SLN n’est pas une option», ont indiqué dans une déclaration commune à la presse les dirigeants de la Province Sud, de la mairie de Nouméa et du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, à propos du premier employeur privé de l’archipel.
Interrogée par Calédonia, Sonia Backès a rappelé que deux étapes du plan de sauvetage de la SLN ont d’ores et déjà été menées à savoir la réorganisation du temps de travail et l’autorisation des exportations. « Sur la question du coût de l’énergie, il faut qu’on fasse baisser le cout de l’énergie du barrage de Yaté pour la SLN sans faire augmenter le cout de l’énergie pour les Calédoniens» a indiqué Sonia Backès en ajoutant que « la faillite de la SLN, ce serait la faillite de la Nouvelle-Calédonie. Pour rappel, la SLN représente 1 800 emplois directs et près de 8 000 emplois indirects et induits.
Tous ont souhaité la mise en place d’un «comité de coordination de sauvetage de la SLN», invitant l’Etat, Enercal -société de production et de distribution d’énergie- et l’entreprise elle-même à s’y joindre. Ce « comité» intervient avant deux échéances cruciales la semaine prochaine : d’abord la tenue d’un comité d’audit, le 22 juillet, qui doit décider du lancement ou non d’un plan de sauvegarde, puis le conseil d’administration d’Eramet, le 24.
Avec AFP