L’aéroport de Pamandzi à Mayotte ©DR
Le groupe québécois SNC-Lavalin a confirmé son choix de se séparer de ses 16 aéroports régionaux français, dont ceux de Mayotte et Saint-Martin. Un acheteur est déjà connu.
Pour le groupe d’ingénierie et de construction québécois SNC-Lavalin, la gestion des aéroports de Pamandzi à Mayotte et Grand-Case à Saint-Martin, ainsi que 14 autres aéroports régionaux français, « ne répond plus totalement à la stratégie d’affaires du groupe« , selon un document interne publié le 24 août 2016 par La Presse. « Nous avons reçu une offre de reprise par Ciclad-Impact Holding pour la totalité de nos actifs en France », a affirmé à l’AFP Louis-Antoine Paquin, le porte-parole de SNC-Lavalin, poursuivant, « On veut se concentrer sur nos activités principales ». Pour l’heure, le montant de l’offre proposée par Ciclad-Impact Holding n’est pas connu, tout comme la date de signature du rachat.
Le retrait progressif de SNC-Lavalin en France daterait de 2013, année pendant laquelle le groupe était candidat à la reprise de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Néanmoins, cette participation menée conjointement avec les Chinois de Symbiose avait été suivie par des révélations de scandales dont le détail figure toujours dans son rapport annuel, en particulier sur des accusations de corruption pour l’obtention de marchés publics à l’étranger, précise Air Journal. L’an dernier, le nouveau PDG de SNC-Lavalin, Neil Bruce, avait annoncé une restructuration et un recentrage sur les principaux métiers du groupe. Les aéroports concernés par cette vente sont au nombre de 16 : Pamandzi à Mayotte, Grand-Case à Saint-Martin, Paris-Vatry (son premier, acheté en 1998), Angoulême, Annecy, Auxerre, Chalon-sur-Saône, Cherbourg, Dijon, Le Havre-Octeville, Nîmes, Reims, Rouen, Tarbes-Lourdes-Pyrénées, Toulouse-Francazal, Tours, Troyes et Vannes.