Le gouvernement calédonien a lancé un groupe de travail sur le nickel

Le gouvernement calédonien a lancé un groupe de travail sur le nickel

©Gouv.nc

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a lancé un cycle de travail dédié à l’activité minière calédonienne, nommée « Nickel.nc ». Il regroupe les acteurs du secteur, syndicats, institutions et société civile calédonienne autour de six thématiques. La démarche aboutira à des assises du nickel. 

« Le cabinet avec lequel nous travaillons sur cette démarche a déjà rencontré 120 parties prenantes. Ce groupe s’agrandit au fur et à mesure, la porte n’est pas fermée. Si une organisation considère qu’elle a un mot à dire (…), dès lors qu’elle a un lien avec le secteur du nickel et qu’elle a des idées à partager et des propositions à faire, elle est la bienvenue et sera intégrée dans le dispositif » a assuré le président du gouvernement calédonien Thierry Santa, interrogé par nos partenaires de Caledonia.nc.

« On a réparti ces 120 parties prenantes en six groupes » dans l’objectif de « constituer un socle commun de connaissances, d’expériences, d’idées sur lesquelles s’appuiera le monde politique demain, pour la nouvelle stratégie nickel », a-t-il poursuivi.  Sur son site, le gouvernement indique que la démarche a d’ores et déjà été lancée il y a deux semaines. « ‘Nickel.nc, un nouveau nickel pour un nouveau monde’ se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2020 pour s’achever par une journée conclusive, les Assises du nickel, en décembre », ajoute-t-on.

Cette méthode participative inédite « doit nous permettre de trouver la solution pour sortir par le haut de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons », a ajouté Thierry Santa. « Nous pouvons faire en sorte que notre nickel soit socialement responsable, écologiquement viable et économiquement efficace ». Première étape d’une démarche à long terme, Nickel.nc doit permettre à toutes les voix liées au secteur de s’exprimer : institutions, État, associations, centres de recherche, organisations professionnelles, mineurs, métallurgistes, sous-traitants, administrations et Calédoniens.

Les 120 parties prenantes, dont la liste est évolutive, sont invitées à s’exprimer sur les problématiques suivantes : la responsabilité sociale et environnementale ; l’accompagnement de l’administration vers un guichet unique ; l’optimisation des ressources et des réserves ; le développement des compétences ; les retombées économiques du secteur nickel ; le fonds pour les générations futures.