©Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie
À l’occasion de l’ouverture du 20e festival du cinéma de La Foa, le président du gouvernement calédonien et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ont signé une convention “très attendue de la filière audiovisuelle et cinématographique locale”. “Elle permettra aux producteurs calédoniens de bénéficier des dispositifs de soutien du CNC”, indique le site du gouvernement de Nouvelle-Calédonie.
Pour les 20 ans du festival du cinéma de La Foa, toute la filière audiovisuelle et cinématographique de Nouvelle-Calédonie reçoit collectivement “un très beau cadeau”. Ce vendredi 29 juin, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, représenté par son président Philippe Germain, et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), représenté son directeur de la création, des territoires et des publics Julien Neutres, ont conclu une convention permettant “l’éligibilité des producteurs calédoniens aux dispositifs de soutien du CNC”. “Des aides conséquentes qui viendront soutenir le développement de la filière audiovisuelle et cinématographique locale, soit environ 115 entreprises et patentés selon l’ISEE”, se félicite le gouvernement calédonien.
“Une avancée considérable”
“C’est ici, ce soir, devant vous, dans ce bel écrin qu’est le festival du cinéma de La Foa, que nous allons signer une convention avec le CNC”, a déclaré Philippe Germain. “Cette convention, fruit d’une fructueuse collaboration, va permettre aux sociétés calédoniennes audiovisuelle d’avoir accès directement aux aides du CNC et ainsi de bénéficier de 100 % de ces aides. C’est une avancée considérable pour notre filière audiovisuelle et nous espérons que c’est un premier pas vers un partenariat futur encore plus intense avec le CNC”.
De l’écriture à la diffusion
Cette convention définit pour trois ans les modalités d’accès aux soutiens financiers du CNC, au profit des bénéficiaires établis en Nouvelle-Calédonie. En accord avec les besoins de la filière audiovisuelle locale, le CNC a ouvert largement le spectre de ses aides directes sur toutes les phases de réalisation d’un projet audiovisuel et cinématographique : écriture, développement, production et diffusion. Jusqu’à aujourd’hui, les producteurs calédoniens étaient obligés de s’associer à un homologue métropolitain, qui prélevait au passage 30 à 50 % du montant des aides du CNC.