©Martial Dosdane / Province sud

Chaque année depuis 2014, l’Observatoire de l’immobilier en Nouvelle-Calédonie présente une synthèse du marché. En 2018, le nombre de transactions s’est maintenu, malgré « l’économie morose et de l’incertitude institutionnelle » suite au référendum. 

Ainsi, par rapport à 2017, l’Observatoire de l’immobilier, composé de la chambre territoriale des notaires, de la CCI et de l’ISEE, note 7 ventes d’appartements supplémentaire en 2018, soit une hausse de 0,3% et un nombre de transaction quasiment identique à l’année précédente. Au total, 2 407 transactions immobilière ont été effectuée en 2018, précise RRB. Et c’est la vente d’appartement qui enregistre la plus importante hausse, voire la seule, puisque ce type de bien enregistre une hausse de 5,5% des ventes. En revanche, les ventes de maisons et villas sont en recul de 3%, et de 44% pour les maisons et villas neuves.

Toutefois, la vente d’appartements neufs a tiré le marché vers la hausse. En effet, une hausse de 31% de la vente de ces biens a été observée en 2018, « notamment grâce à la livraison de résidences sur Nouville ». La capitale calédonienne concentre par ailleurs 90% des transactions sur l’ensemble de l’archipel. Et bonne nouvelle pour les acheteurs, le prix du m2 a diminué de 0,4% dans le neuf, contre 2,4% dans l’ancien.

Selon l’Observatoire, les achats ont été favorisés par « des incitations fiscales », telles que le RILI2, ainsi que les prêts à taux zéro pour les primo-accédant. C’est d’ailleurs ces derniers qui ont été les acheteurs les plus nombreux, avec une hausse de 9% en 2018. Finalement, l’Observatoire estime que la morosité de l’économie calédonienne et l’incertitude institutionnelle aura davantage d’impact sur l’année 2019, durant laquelle un repli des transactions est attendu.