Interrogé par la sénatrice écologiste Marine-Christine Blondin sur le projet minier de la Montagne d’Or en Guyane, le sécrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert a assuré « être attentif » aux impacts environnementaux de ce dossier.
« Les services de l’Etat veillent (…) à la qualité des dossiers et sont attentifs aux mesures proposées pour réduire et compenser les impacts environnementaux » du projet minier de la Montagne d’Or, a déclaré M. Eckert lors de la séance des questions au Gouvernement aux environnementaux. La Montagne d’Or est un projet d’exploration minière dans l’Ouest guyanais mené par le consortium canadien le Colombus Gold et le britannique Nordgold. A la clé, 800 emplois directs et 2500 à 3000 emplois indirects pourraient être créés selon les porteurs de ce projet. De plus, les promoteurs ont fait du respect de l’environnement un argument de choix, parlant même du projet de la « Montagne d’or », de « mine responsable »
.@CECKERT56 “L’activité minière est #Guyane est une activité très encadrée. Elle est interdite dans les zones les plus sensibles” #Mine #QAG pic.twitter.com/GbWL0Tq0Se
— Senat_direct (@Senat_Direct) 1 décembre 2016
Si ce dernier est soutenu par de nombreux élus guyanais, les associations des peuples autochtones vivant dans cette région craignent pour leur survie et les conséquences sur leurs habitats naturels. Le secrétaire d’Etat a rappelé que l’activité minière en Guyane est encadrée par un schéma départemental d’orientation minière approuvé en décembre 2011, qui « organise de façon équilibrée la compatibilité de l’activité minière avec la protection de l’environnement ». Les conclusions de « l’Etude d’évaluation des impacts environnementaux et sociaux » (EIES) et de « l’Étude de faisabilité » devraient être rendues au cours du premier trimestre 2017. Ces études doivent permettre de décider de la suite du projet en tenant compte de toutes les questions économiques, environnementales et sociales.