© DR/ Jarry Café
A l’appel du syndicat UGTG (Union générale des Travailleurs guadeloupéens), plusieurs stations-service, des hôtels, les commerces et le secteur de la santé entre autres mettent en œuvre leur droit de grève.
Ce lundi matin, les automobilistes ont dû faire preuve de patience sur certains axes routiers du département. Plusieurs barrages ont été érigés dans l’agglomération pointoise et dans la zone économique et industrielle de Jarry, entraînant des kilomètres d’embouteillages. Depuis, la situation est revenue à la normale. En cause, l’appel à la grève générale lancée par plusieurs sections syndicales de l’UGTG. Le syndicat proteste notamment contre la dégradation des conditions de travail pour les salariés de l’hôtellerie, l’ouverture des négociations annuelles obligatoires et le non-respect de l’accord Bino. Idem pour les employés du Pôle Emploi qui ont répondu à l’appel du syndicat en cessant le travail.
Les salariés des stations-service ont été appelés à suivre ce mouvement de grève. Ils se mobilisent pour demander l’arrêt d’embauche en contrats aidés et en auto-entrepreneur. Selon Luc Rubens, secrétaire général de l’Union des Travailleurs des Produits Pétroliers (UTPP-UGTG), « ces contrats sont un manque de respect en vertu des accords signés le 4 juin dernier ». Luc Rubens entend même mener une grève à durée illimitée pour faire entendre ses revendications. Une annonce qui a conduit certains automobilistes à prendre d’assaut les stations-service depuis samedi.
Des manifestants défilent dans les rues de Pointe-à-Pitre à l’appel de l’UGTG. Les employés des secteurs de la santé, de l’hôtellerie, du pétrole ainsi que les agents de Pole Emploi, sont appelés à la grève par les différentes sections de la centrale syndicale. pic.twitter.com/6xpvyLKUiY
— Alizés TV (@alizesTV) 4 décembre 2017
Le personnel hospitalier affilié à l’UGTG aussi en grève
Au CHU de Pointe à Pitre/Abymes fragilisée par un violent incendie en fin de semaine dernière, les militants de l’UTS-UGTG ont décidé de lancer un mouvement de grève. Ils ont dressé une plate-forme de 14 points de revendication comprenant une demande d’informations sur les causes du sinistre, le financement des équipements défectueux ainsi que des engagements clairs et un calendrier précis sur la réouverture des services du centre hospitalier.