L’OCTA (l’Association des Pays et Territoires d’Outre-Mer) a organisé un atelier de travail sur les programmes de l’Union Européenne les 21 et 22 novembre denier. A l’issue de cet atelier, les participants se sont accordés sur la nécessité de renforcer leur participation dans les programmes européens.
Erasmus +,Horizon 2020, Cosme… Autant de programmes européens auxquels les PTOM (Pays et Territoires d’Outre-mer) sont techniquement éligibles. Mais dans les faits, l’accès réel des personnes physiques et morales établies dans les pays et territoires d’outre-mer (PTOM) aux programmes de l’Union européenne (UE) reste très limité. Selon un récent rapport de l’OCTA, 66 organisations basées dans les PTOM ont participé à 126 projets financés par l’UE depuis 2014, comme coordinateur ou comme partenaire, et ont reçu un soutien estimé à 6.3 millions d’euros. Une situation préalablement dénoncée lors du 12ème comité de suivi sur le partenariat UE-PTOM en septembre dernier à Paris. « Si on compare aux RUP, on touche 100 fois moins d’aides de la part de l’Union Européenne », avait lancé Philippe Germain, président du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie.
100 délégués de 18 PTOM, des institutions européennes, représentants d’ONG locales, de centres de recherche, d’universités, d’organismes de soutien aux entreprises ont pu durant ce colloque partagé leurs expériences de participation à des programmes de l’UE et ont activement discuté des stratégies et solutions pour renforcer leur participation à ces programmes.