Filière Banane: Les parlementaires guadeloupéens Dominique Théophile et Olivier Serva appellent à une réévaluation de la production du quota de bananes en Guadeloupe

Filière Banane: Les parlementaires guadeloupéens Dominique Théophile et Olivier Serva appellent à une réévaluation de la production du quota de bananes en Guadeloupe

Dans un courrier commun adressé au Ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, le sénateur Dominique Théophile et le député Olivier Serva souhaitent que le quota de production de bananes guadeloupéenne soit revu à la hausse pour atteindre 100 000 tonnes au lieu des 77 000 tonnes actuellement.

A travers ce courrier, les deux parlementaires ont attiré l’attention de Didier Guillaume, Ministre de l’Agriculture, sur la situation de la filière de la banane en Guadeloupe et sur l’opportunité de la réévaluation les quotas imposés par l’Union européenne. Aujourd’hui, le tonnage de référence pour la production de banane guadeloupéenne pour prétendre aux aides européennes s’élève à 77 877 tonnes. Établi en 2007, ce quota est devenu insuffisant.
« La filière de la banane en Guadeloupe a toutefois été restructurée et elle est désormais en état de réaliser une production de qualité et en quantité supérieure à cette limite» soulignent les parlementaires. Ils demandent ainsi au Ministre de l’Agriculture «de faire tout le nécessaire auprès de l’Union européenne pour réévaluer le quota de production de bananes appliqué à la Guadeloupe avec pour horizon les 100 000 tonnes de bananes pour nos producteurs».

La volonté d’atteindre le cap de 100 000 tonnes pour la banane guadeloupéenne n’est pas nouvelle. Le Conseil Régional de la Guadeloupe et le groupement des Producteurs de bananes ont élaboré le projet « Cap 100 000 tonnes de bananes » en mars 2016. Francis Lignières, Président du Groupement des Producteurs de Bananes de Guadeloupe soulignait déjà que cette réévaluation du quota de la banane guadeloupéenne était bénéfique à plusieurs titres. Cela permettrait entre autre une meilleure rémunération des producteurs et l’installation de nouveaux jeunes agriculteurs. Pour rappel, la filière banane représente le premier employeur de l’île dans le secteur agricole.