D’après la dernière publication de l’Institut de Statistiques de Polynésie française (ISPF), les recettes d’exportation de perle ont augmenté de 12% et les volumes exportés de 6% en 2014. c’est la deuxième année consécutive que les recettes d’exportation augmentent.
Après le tourisme, la perliculture est le deuxième secteur économique de la Polynésie française et tout semble aller dans le positif pour ce secteur qui a longtemps souffert d’une baisse des exportations et des recettes. En 2014, la part de la perle dans les exportations à augmenté de 3 points, passant de 66% à 69%. Soit le premier produit exporté par la Polynésie. Le prix moyen de la perle a aussi augmenté, de 1,5% et dernier signe que le secteur se porte bien, les surfaces de lagons utilisées pour la perliculture ont augmenté de 8,5%.
En Polynésie, les exportations de produits perliers sont divisées en trois catégories : les perles de culture brutes qui représentent 98% des recettes, les ouvrages en perle (produits transformés) qui représentent 1,5% des recettes et enfin, les keishis, mabe et autres perles de culture brute teintées. Un record est à noter pour les perles de culture brutes. Les recettes à l’exportation ont augmenté de 13%, en progression pour la deuxième année consécutive. La valeur de ces recettes dans la totalité des exportations de la Polynésie gagne 3 points et passe à 67%.
Le secteur de la perle de Tahiti reprend donc des couleurs après quelques années de morosité. Cependant, le niveau des recettes reste faible, en dessous de la moyenne des dix dernières années et en dessous des réelles capacités du secteur.