L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) a publié le 12 décembre un panorama de l’activité bancaire Outre-mer durant l’année 2016.
L’ensemble des voyants est au vert dans le domaine bancaire ultramarin malgré un « maillage du territoire » encore contrasté. « Porté par les crédits à l’habitat des ménages et pour les DFA (départements français d’Amérique, ndlr) par les crédits d’investissement aux entreprises également, l’encours de crédits est en hausse dans les DFA (+3,2 % en 2016) et dans l’océan Indien (+3,2 % en 2016). De même, la collecte des dépôts est en nette augmentation dans les deux zones (+6,4 % et +5,8 %, respectivement) », indique l’IEDOM. Le secteur participe également au développement des territoires. Au cours de l’année 2016, son activité a rapporté 1,55 milliard d’euros, soit 3,7% du produit intérieur brut total des départements et collectivités d’Outre-mer.
Depuis 2014, les places bancaires ultramarines convergent progressivement vers le système bancaire hexagonal. La quasi-totalité des établissements exclusivement locaux a disparu en raison de rapprochements avec de grands groupes bancaires hexagonaux ou internationaux. Une mutation qui aboutit à une densité d’équipements bancaires différente selon les bassins régionaux. Par exemple, on compte à Mayotte 6 355 habitants par guichet bancaire, contre 2 530 en Guadeloupe. « En revanche, le niveau de bancarisation poursuit son amélioration et atteint en moyenne 0,92 compte ordinaire par habitant en 2016. Il reste cependant en deçà du niveau observé sur la France entière où l’on enregistrait 1,26 compte bancaire par habitant en 2015 », indique l’IEDOM.