« Il est évident qu’on est dans une situation tout à fait exceptionnelle avec une crise, une récession qui peut être de l’ordre d’une réduction du PIB de 8, 10 voire 15% », explique le chercheur en économie associé au CEMOI à l’Université de La Réunion, interrogé par nos partenaires de RTL Réunion. Côté emploi, Jean-Yves Rochoux n’est pas plus optimiste : « Quand on ne pourra plus utiliser le chômage partiel, on va se retrouver avec un chômage beaucoup plus important ».
« On a un certain nombre d’entreprises en difficultés qui ont reçu ou vont recevoir les aides de l’État », salue le chercheur, également membre de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus. Mais selon lui, ces mêmes entreprises « risquent, au moment de la reprise, de se retrouver encore en difficultés » en raison des charges fixes qui ont été différées mais aussi des charges nouvelles liées aux mesures sanitaires qui peuvent également avoir un impact sur la productivité.
