© Port de Papeete
Le groupement d’intérêt économique Tahiti Tourisme a annoncé la création d’un nouvel cluster, « Cluster Superyacht » dont l’objectif est de favoriser le développement de la grande plaisance en Polynésie.
Pour attirer de nouveaux visiteurs et de nouvelles retombées économiques, Tahiti Tourisme mise sur le marché des yachts. A ce titre, elle a présenté à la presse son nouveau cluster consacré à cette niche. Il s’agit « d’un groupe de travail composé des professionnels locaux du secteur de la grande plaisance qui travaillent exclusivement pour ce secteur d’activités. Un groupe de travail que Tahiti tourisme peut consulter régulièrement pour réajuster son plan d’action dédié à la promotion de cette niche », explique Vaihere Lissant, directrice marketing et communication de Tahiti Tourisme à TNTV. Ce cluster sera chargé de faire des recommandations pour dynamiser le secteur et la destination.
Il a déjà par ailleurs proposé d’adapter les infrastructures d’accueil de superyachts dans les deux prochaines années. « C’est une vraie aubaine pour la destination Tahiti et ses îles (…) mais cela met en exergue un des défis qu’on a aujourd’hui : celui des infrastructures qui, à l’heure actuelle ne sont pas forcément adaptées pour recevoir autant de yachts. Voilà la problématique de la grande plaisance aujourd’hui : ce sera de travailler sur ce chantier et être prêt à accueillir ces yachts qui vont arriver de plus en plus les prochaines années », détaille Vaihere Lissant qui compte sur la tenue d’évenèments internationaux dont l’America’s Cup qui se tiendra en Nouvelle-Zélande en 2021.
Actuellement, 60 superyachts mouillent chaque année dans les lagons de Polynésie pour un nombre total de 300 à 400 visiteurs. Cependant, ce secteur engrange « plus d’un milliard de Fcfp soit environ trois millions de Fcfp en retombées économiques par visiteur ». « C’est une économie qui n’est pas négligeable, qui est bien plus importante que ce que les gens croient. On a déjà fait des calculs et on voit qu’une personne qui a un yacht en Polynésie va dépenser l’équivalent d’une centaine de touristes dont on a l’habitude, des touristes « normaux », ajoute Rodolphe Holler, gérant de Tahiti private expeditions.