En présence de tous les acteurs du secteurs du tourisme sur le fenua, La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, a réuni le 2 mai les membres du comité de pilotage de la stratégie de développement touristique 2015-2020.
Dans un contexte de hausse de la fréquentation touristique de 3,6% de en Polynésie, les membres du 5ème comité de pilotage de la stratégie de développement touristique 2015-2020 ont défini les objectifs de cette année 2019. Il s’agira notamment de finaliser le déploiement des nouvelles règles de classement des hébergements touristiques, de maintenir des dispositifs pérennes d’accompagnement et de formation continues pour les professionnels du secteur, de poursuivre la refonte des cadres réglementaires et législatifs anciens, permettant de réguler et dynamiser le développement touristique.
La destination Polynésie a connu une hausse de 3,6% de sa fréquentation (263 556 visiteurs), ce qui s’explique notamment par la desserte de Tahiti par deux nouvelles compagnies aériennes et le dynamisme du secteur de la croisière, la clientèle provenant, essentiellement, des États-Unis et de la France représentant 58% des effectifs touristiques. Cette hausse a permis de faire progresser l’emploi touristique à 3,5% sur un an et à 8,1% sur 2 ans, dans un contexte de reprise plus généralisée, et d’apporter plusieurs points de croissance à la collectivité.
La stratégie de développement touristique 2015-2020, soutenue financièrement grâce à
la convention de financement du 11ème FED « programme d’appui au secteur du
tourisme en Polynésie française », définit 134 actions à mener sur la base de trois axes, dont l’affirmation de la destination, des conditions de développement tant en terme d’infrastructures (routes, transports) que de l’offre touristique et la restructuration de la gouvernance. Si 69% des actions de la Stratégie de développement touristique ont déjà été initiées, sont en cours de mises en œuvre ou réalisées, des rencontres doivent être programmées avec l’ensemble des membres du COPIL afin de permettre de progresser encore dans le taux d’exécution d’ici à fin 2020.