Économie : En Polynésie, la création d’entreprises en hausse selon les secteurs

Économie : En Polynésie, la création d’entreprises en hausse selon les secteurs

Illustration ©Port autonome de Papeete

En 2018 en Polynésie, le taux de création brut des entreprises se maintient à 11 % comme l’an passé, observe l’Institut local de la statistique (ISPF). Le nombre de création d’entreprises nouvelles dans les secteurs de l’industrie, de la construction, du commerce et des services (ICS), augmente de 8 % par rapport à 2017. 

En tenant compte des réactivations, ce taux de 11% de création brut des entreprises s’élève à 15 %. Le secteur de l’Enseignement est le plus dynamique cette année avec un taux de création brut de 19 %. Sept secteurs sur 16 ont un taux de création brut supérieur à 11 %. Les radiations diminuent de 7 % et restent inférieures aux créations nouvelles. Courant 2018, 16 % des entreprises créées en 2017 ont cessé leur activité et 7 % ont embauché au moins un salarié.

En 2018, le secteur tertiaire regroupe toujours 77 % de l’ensemble des entreprises actives du champ ICS. La part de la construction et de l’industrie reste stable avec respectivement 13 % et 10 % du parc. Quatre créations d’entreprises sur cinq ont lieu dans le secteur tertiaire. Le nombre de primo créations dans le secteur de la construction est en légère baisse et représente 11 % des créations totales ; les créations augmentent dans l’industrie et totalisent 9 % des unités créées.

En 2018 comme l’an passé, les services représentent 67 % du total des créations d’entreprises. Le nombre de créations pures s’accroît de 7 % après la baisse de 3 % en 2017. La hausse est particulièrement conséquente dans le secteur des Activités financières et d’assurances avec 21 créations contre 11 en 2017. L’Hébergement et restauration se démarque également avec une progression de 31 % des créations comparé à 2017, suivi par l’Enseignement (+ 25 %). Les plus fortes baisses se trouvent dans le secteur des Activités de services administratifs et de soutien (- 12 %) puis dans les secteurs des Activités spécialisées, scientifiques et techniques et de l’Information et communication (- 9 %).