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S’appuyant sur les recommandations de l’ Autorité de la Concurrence, le Gouvernement examinera cette année certains produits alimentaires et non alimentaires devant faire l’objet d’un renouvellement d’une mesure de régulation de marché.
« Ils n’ont pas été choisis au hasard. La plupart des produits figurent dans le bouclier qualité-prix (hors produits frais et riz, ndlr), poursuit le membre du gouvernement. Nous avons suivi en ce sens la préconisation de l’Autorité de la concurrence de la Nouvelle-Calédonie émise lors de l’entrée en vigueur du dispositif ». a indiqué Christopher Gygès, porte-parole du gouvernement. Lors de la dernière séance de l’année, l’exécutif a fixé les secteurs faisant l’objet d’une mesure de régulation de marché dont le renouvellement devra être sollicité avant le 31 décembre 2020. Il s’agit en partie des produits de première nécessité et de grande consommation présents dans le dispositif du bouclier qualité-prix comme le café, farines, conserves de viande et de légumes secs, pâtes, eaux plates et boissons aromatisées non gazéifiées. Les produits non alimentaires à l’instar de produits d’entretien ménagers, insecticides, sacs plastiques et articles en papier à usage sanitaire ou domestique feront l’objet d’une révision.
Adoptée par le Congrès en 2019, la réforme du dispositif de régulation des marchés vise à moderniser l’existant afin de favoriser l’écoulement des produits locaux, tout en améliorant la compétitivité des entreprises calédoniennes. Cette nouvelle réglementation prévoit notamment la révision d’ici le mois de février 2024 de l’ensemble des mesures de protection accordées sous l’ancienne législation datant de 2006.
Le gouvernement indique que les entreprises ayant obtenu des mesures de protection devront déposer une demande de renouvellement, selon un dossier simplifié, auprès de la direction des Affaires économiques (DAE) qui devra l’examiner sous 40 jours ouvrés. « L’examen des demandes de renouvellement va permettre de juger de l’intérêt ou non de préserver ces protections pour les consommateurs et la Nouvelle-Calédonie », conclut Christopher Gygès.