Economie en Nouvelle-Calédonie: La loi sur la relance économique de la Nouvelle-Calédonie définitivement adoptée par le Congrès

Economie en Nouvelle-Calédonie: La loi sur la relance économique de la Nouvelle-Calédonie définitivement adoptée par le Congrès

Avec 35 voix pour et 17 contre, le plan de relance économique de la Nouvelle-Calédonie a été adopté par le Congrès le 30 décembre. Ce projet de loi a pour objectif de soutenir les entreprises, de booster le pouvoir d’achat des Calédoniens et diversifier l’économie.

Après avoir reçu les avis favorables des organes locaux et des membres du gouvernement, le Congrès a donné son approbation sur le projet de loi sur le soutien à la croissance en Nouvelle-Calédonie. Une adoption félicitée par le gouvernement. « Cette loi constitue une première étape à la relance économique et sera suivie d’une loi de programmation fiscale », a rappelé Christopher Gygès. Le gouvernement souhaite enfin construire une véritable vision d’avenir à l’économie calédonienne qui permettra de donner un cap pour les dix à quinze prochaines années.

Calédonie Ensemble et l’Union Nationale pour l’indépendance ont choisi de s’abstenir lors du vote du texte, dénonçant pour l’un, «un projet patchwork, vide et sans vision» et pour l’autre, « un texte non abouti».

Cette loi sur le soutien à la croissance s’articule autour de quatre thèmes. Le premier porte sur la modernisation et la simplification des relations entre entrepreneurs et administration « pour changer de paradigme et tendre vers une administration qui conseille plutôt qu’elle ne sanctionne et qui accompagne davantage le développement économique », a précisé le membre du gouvernement chargé de l’économie et des mesures de relance. Le deuxième axe concerne le soutien à l’économie et à l’entrepreneuriat. Il s’agira notamment d’améliorer la trésorerie des entreprises et leur capacité d’autofinancement afin de leur permettre d’investir. Le pouvoir d’achat, la protection du consommateur et la concurrence font l’objet du troisième volet du texte, tandis que la dernière partie introduit des dispositifs fiscaux nouveaux en faveur de l’innovation et du rééquilibrage afin d’impulser la transformation et la diversification de l’économie.