Economie en Martinique: L’activité touristique maintient la stabilité de la croissance économique en 2017

Economie en Martinique: L’activité touristique maintient la stabilité de la croissance économique en 2017

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En 2017, l’économie martiniquaise a été portée par le tourisme et l’industrie agroalimentaire, en plein essor. Selon l’IEDOM, l’activité touristique pourrait même avoir des effets d’entrainements sur les autres secteurs économiques.

Avec 1 041 139 visiteurs (+18,5 %), soit la meilleure performance depuis 1998, le tourisme en Martinique a connu une année record en 2017. La destination a pu profiter de la survenue des ouragans dans la sous-région. Une embellie qui devrait se poursuivre en 2018 selon l’IEDOM. « la consolidation de cette recrudescence d’activité touristique, dans les mois à venir, pourrait avoir de nombreux effets d’entrainement positifs sur les autres secteurs, actuellement à la recherche d’un nouveau souffle », indique l’institut économique.

Le contexte macroéconomique est marqué par le maintien de l’investissement et la poursuite de la consommation des ménages, notamment avec l’importation de biens de consommation durables (+3%) et le marché automobile (+2,4%fin 2017).

Au niveau sectoriel, l’IEDOM a constaté des évolutions sectorielles très hétérogènes. L’agriculture a été touchée par la succession, à moins d’un an d’intervalle, de la tempête Matthew en 2016 et de l’ouragan Maria en 2017. Ces phénomènes ont affecté le rendement et le renouvèlement des plantations. « En 2017, les exportations de bananes chutent (-32,8 %) à 119 045 tonnes. De même, le secteur de la canne à sucre subit les effets de ces évènements climatiques. Le volume de cannes broyées diminue de 7,6 % pour atteindre 208 770 tonnes ».A cela s’ajoute un repli d’activité dans les secteurs du BTP et de l’industrie durant l’année précédente.

Dans l’ensemble, l’IEDOM conclut que l’économie martiniquaise  est restée positivement orientée en lien avec la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques en 2017. L’institut préconise « d’identifier de nouveaux leviers pour trouver une trajectoire vertueuse ». Il recommande notamment que la Martinique doit s’appuyer sur le développement des filières de l’économie verte ou de l’économie bleue.