Le Sénateur de la Guyane Antoine Karam s’est félicité dans un communiqué de l’adoption du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.
Pour le parlementaire, cette loi ce texte «prend mieux en considération la situation des outre-mer où les coûts supportés par le service public de gestion des déchets sont objectivement plus élevés». Si les efforts réalisés par les élus locaux pour rattraper le retard, la Guyane reste confrontée à «un manque patent d’infrastructures et le désintérêt total des éco-organismes».
Antoine Karam a également insisté sur la nécessité de contraindre les éco-organismes à assurer leurs missions jusqu’en Guyane en leur fixant des objectifs clairs en matière de déploiement de filières à responsabilité élargie des producteurs (REP). Enfin, il a défendu le principe d’une coopération régionale qui permette de mutualiser les moyens avec les territoires voisins.
Economie circulaire : » contraindre les éco-organismes à assumer leurs missions jusque dans les outre-mer » https://t.co/mblAW2xaY1 via @YouTube
— Antoine KARAM (@AKaram973) September 26, 2019
Deux des amendements d’Antoine Karam ont été adoptés au cours des débats. Le premier consiste à prendre en compte la problématique de l’enclavement et des sites isolés dans les dispositifs supplémentaires de consigne qui pourront être déployés outre-mer. Le second vise quant à lui à assouplir le droit en vigueur afin de faciliter l’installation d’unités supplémentaires de stockage, de traitement et de valorisation des déchets devenues indispensables en Guyane.