Economie: A Marie-Galante, la récolte 2017 est assurée

Economie: A Marie-Galante, la récolte 2017 est assurée

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Une nouvelle convention pour l’usine Sucreries et Rhumeries de Marie-Galante (SRMG), attendue depuis plusieurs mois et portant sur 2016-2017, a été signée ce lundi 20 février pour permettre « le démarrage de la campagne sucrière 2017 », ont annoncé dans un communiqué commun la Région, l’Etat et le département.

Il n’y a pas eu d’accord autour de deux projets de centrales thermiques en concurrence. comme le souhaitait la Ministre des Outre-mer Ericka Bareigts mais le fonds de 1,6 million d’euros sera toutefois versé aux planteurs. Une convention a été signée à la fin d’une matinée de discussion en Guadeloupe, entre les trois exécutifs locaux et les représentants de la SICAMA et de la SRMG(Sucreries et Rhumeries de Marie-Galante ) mais en l’absence des maires de Marie-Galante.Regrettant « cette absence de la présidente de la Communauté des communes » et « des maires » de l’île à cette signature, la Région, le Département et l’Etat ont rappelé leur soutien depuis 2012 au « projet de centrale thermique de cogénération » de la société Albioma.

Toutefois, le président de la Région Ary Chalus a laissé une porte ouverte au compromis expliquant « qu’il n’y avait pas « d’incompatibilité entre la pérennisation de la filière industrielle Sucres-Rhum de Marie-Galante et la volonté de la Communauté des communes de Marie-Galante de développer son projet ». En effet , le désaccord existe toujours autour de deux projets de centrales thermiques en concurrence pour être adossées à la sucrerie: l’un porté par l’entreprise Albioma et soutenu par les acteurs de la filière depuis 2012, et l’autre plus récent, soutenu par la communauté de commune de Marie-Galante (CCMG), dans le cadre d’un projet de Démonstrateur industriel de la ville durable (DIVD), axé autour du « tourisme durable ». Le président de Région se dit prêt notamment à accompagner les élus de Marie-Galante dans leur volonté de faire de l’île, une « ile durable ». Il propose notamment  d’intégrer dans la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie), la contribution additionnelle des moyens de production solaire photovoltaïque avec stockage (+12 MW) et de l’éolien avec stockage (+3 MW) du projet Marie-Galante, Ile Durable.

Le préfet de Guadeloupe Jacques Billant et les présidents régionaux et départementaux Ary Chalus et Josette Borel-Lincertin ont appelé à la poursuite du dialogue au niveau local « afin de rechercher les voies et les moyens de réduire au maximum la biomasse importée, nécessaire au fonctionnement de la centrale thermique ». Si la récolte cannière de Marie-Galante évaluée à 120 000 tonnes cette année va pouvoir être lancée, l’incertitude règne encore pour les usines de la Guadeloupe continentale.