Après le câble domestique Natitua en 2018, c’est le câble international Manatua qui sera le fait marquant de 2019. Trois opérateurs sont désormais en lice pour se partager le marché polynésien du mobile et de l’Internet. Au programme de ce dossier de notre partenaire Dixit Magazine : un point sur les câbles sous-marins numériques qui relient la Polynésie au monde, et les interviews exclusives du PDG de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT), et de ses concurrents Vodafone et Viti.
Plus d’îles connectées en haut débit, un réseau de fibre optique qui s’étend et rencontre 10% de taux d’adoption, des offres concurrentes qui font baisser les tarifs d’abonnement de la téléphonie mobile et d’Internet : les Polynésiens, qui attendent depuis 2010 (date de mise en service du premier câble sous-marin Honotua) de voir la qualité des télécommunications augmenter et leurs tarifs baisser, ont des raisons de se réjouir.
Avec la mise en service du câble Natitua effective depuis le 18 décembre 2018, la Polynésie rattrape le retard numérique de ses îles éloignées des Tuamotu et des Marquises. L’accord international conclu sur Manatua, reliant Tahiti aux Samoa et piloté par la Polynésie, va permettre au Fenua, à l’horizon 2020, de sécuriser ses liaisons Internet, jusqu’ici assurées par le seul câble Honotua. Et il remet à l’ordre du jour un projet de câble entre le Chili et la Chine, qui pourrait ainsi passer par la Polynésie. Une première rencontre entre le gouvernement chilien et la Polynésie est prévue en début d’année. Enfin, l’OPT s’emploie à moderniser son réseau filaire cuivré.
Trois opérateurs s’affrontent désormais sur les deux terrains, mobile et internet : Vini, filiale historique de l’Office des postes et télécommunications détenue par le Pays, Vodafone, et Viti. En juin 2018, Vodafone a obtenu sa licence de fournisseur d’accès à internet, tandis que Viti, qui l’était déjà (Viti détenait 20 %des parts de marché FAI à la mi-2018), a obtenu sa licence de téléphonie mobile. Tous deux ont d’ailleurs dû se pourvoir devant le tribunal administratif pour obliger le Pays, qui a joué la montre, à leur octroyer ces autorisations. Dans ce contexte, un avis de l’Autorité polynésienne de la concurrence avait enjoint à Vini de modifier ses conditions d’engagement, et à cette occasion l’opérateur historique a restructuré ses offres d’abonnement pour mieux faire face à la concurrence. Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de cette nouvelle donne sur les comptes des uns et des autres, d’autant que tous ne sont pas égaux en termes de couverture du territoire.
L’OPT reste un mastodonte, puisque l’infrastructure qu’utilisent les nouveaux opérateurs est la sienne. Mais c’est une lourde charge. Le schéma directeur recommandait d’associer les opérateurs aux grands investissements ; ils ont d’ailleurs dans leurs cahiers des charges des obligations de couverture envers les îles éloignées, mais pour le P-dg de l’OPT, Jean-François Martin, c’est un vœu pieux : « ils n’iront jamais, ce n’est pas rentable ! ». Des infrastructures qui doivent aussi être mieux protégées : un jeune hacker de 15 ans a lancé en moins de six mois une centaine d’attaques contre les serveurs de l’OPT, provoquant au moins une quarantaine de coupures totales et parvenant même à saturer le câble Honotua.
Avec le développement des télécommunications, que ce soit dans le secteur public qui reste le principal investisseur, ou dans le secteur privé qui stimule la concurrence, la Polynésie se donne rapidement les moyens de soutenir ses objectifs en matière de santé, d’éducation, d’administration et de développement touristique et commercial.
Par Caroline Perdrix.
OPT : au revoir Vini et la poste, bonjour Onati et Fare Rata
« Nos tarifs n’ont pas arrêté de baisser, d’ailleurs la concurrence aujourd’hui ne conteste plus les tarifs au tribunal », souligne Jean-François Martin, le P-dg de l’OPT. « La problématique, après, c’est la marge. À force de se faire la guerre sur les prix, l’Autorité de la concurrence est contente mais… On a toujours tendance à condamner le gros par rapport au petit, mais le gros n’est plus aussi gros qu’on croit ». Vini détient 79 % des parts de marché en téléphonie mobile, et 80 % des parts de marchés en accès internet.
Après des années de bénéfices, et de reversement de dividendes au Pays (14 milliards de Fcfp en sept ans, selon son P-dg), l’OPT voit ses résultats s’amenuiser, et par conséquent sa capacité d’autofinancement diminuer. Les projections des résultats 2018 sont proches de zéro et négatives pour 2019, alors que l’OPT réalisait encore 3,7 milliards de bénéfices en 2016 (derniers chiffres publiés).
Le plan de transformation de l’entreprise, Ambition 2020, passe un cap au 1er janvier 2019, avec la création des deux nouvelles filiales de l’OPT, télécoms d’un côté et services postaux et bancaires de l’autre, baptisées Onati et Fare Rata. Il faudra aussi réduire la masse salariale que représentent les 1 300 employés du groupe OPT – la direction dit qu’elle ne va pas plus loin que le non-remplacement des départs à la retraite, mais elle s’attend à une poussée de fièvre syndicale.
Entretien avec Jean-François Martin, président du conseil d’administration et PDG de l’OPT : Manatua : « un contrat de mariage pour 25 ans »
Le câble Natitua était le grand projet de 2018, où en est-il ?
Il est posé. Nous avons commencé en juillet et il est arrivé le 1er octobre à Nuku Hiva. Nous sommes en phase de test, et la mise en service est prévue le 18 décembre pour les dix îles qui ont le câble. Dans ces îles, toutes les zones concentrées seront desservies dès décembre, et entre janvier et mars les abonnés plus distants. Pour les dix autres îles, qui seront connectées par faisceaux hertziens, la mise en service est décalée à la fin du premier semestre 2019.
C’est important parce que là, on parle de santé, d’éducation, d’administration. On est tout seul dans ces îles-là. Les concurrents ont des obligations de couverture des îles éloignées, mais ils n’iront jamais, ce n’est pas rentable ! Il faut faire un calcul simple : on a trois mille clients au total dans toutes ces îles éloignées reliées par capacité satellite dans les conditions qu’on connaît. Avec un abonnement mensuel moyen de 5 000Fcfp, le chiffre d’affaires annuel est de 180 millions de Fcfp. Et nous, les capacités satellitaires nous coûtent plus de 700 millions. Voilà, la perte est déjà de plus de 500 millions.
Et pour les îles qui ne sont pas reliées aux câbles sous-marins ni au réseau hertzien ?
En passant 20 îles sur le câble, d’une part on va faire des économies sur la facture satellite, et d’autre part on va mettre plus de capacité satellitaire sur Tubuai et Rurutu, peut-être Raivavae et Rimatara, et Rikitea aux Gambier.
Après, on ne s’interdit pas de regarder, pour les Australes, vers le câble sous-marin dans le cadre de Manatua. Quand on va faire venir le bateau hydrographique qui va faire le tracé maritime de Manatua, puisqu’il arrivera à la Presqu’île, on pense demander au bateau d’aller sur les Australes pour avoir une idée du tracé et voir combien ça coûte. Si on arrive à obtenir des subventions de l’État, pourquoi pas ?
2019 sera donc l’année de Manatua. Tout est prêt ?
Le consortium est créé, c’est un contrat de mariage pour 25 ans, les financements sont disponibles. Nous sommes en train de démarcher soit des câbles existants, soit des projets à venir : parce qu’une fois qu’on arrive à Samoa, il faut payer les DIU (droits irrévocables d’usage), un droit de passage comme celui qu’on a déjà à Hawaii. La facture dépend de la capacité.
Southern Cross, dont la fin de vie est fixée en 2030, est en compétition avec Hawaiki, et annonce un nouveau câble, Southern Cross Next, qui est intéressant pour nous parce qu’ils veulent faire une branche vers Samoa. Hawaiki, qui passe aux Samoa américaines, fait du lobbying auprès du consortium pour qu’on raccorde Manatua à Pago Pago. Mais arriver au nord-ouest des États-Unis, ce n’est pas vraiment bien pour nous. Il faut d’abord faire les relevés hydrographiques, qui conditionnent tout le projet, puisque qu’il s’agit d’établir le tracé maritime. On vise une mise en service en mai-juin 2020.
Le projet de câble Chili-Chine via Tahiti revient-il à l’ordre du jour ?
Oui. Les câbles qui desservent le Chili sont en fin de vie. La présidence a été approchée, ça a l’air pressé. Les Chiliens veulent absolument aller en Asie, mais comment, on doit en discuter selon qu’ils envisagent ou pas de passer par les États-Unis. Si oui, ils peuvent venir à Tahiti puis aller à Hawaii via Honotua, et ressortir ensuite soit à Los Angeles soit à Guam et vers l’Asie. Sinon, il faut inventer un tracé de câble sur l’Ouest sans passer par des territoires américains. Du coup Manatua peut être une réponse. Nous allons certainement aller rencontrer le ministère des télécommunications chilien en janvier, parce qu’ils veulent qu’on leur présente nos propositions. Nous sommes intéressés, évidemment, parce que plus on captera de flux en transit ici, plus nous générerons de revenu.
Comment se traduit la nouvelle donne concurrentielle dans les résultats de l’OPT ?
La tendance, c’est que notre résultat d’exploitation de l’OPT n’arrête pas de diminuer. Pendant plusieurs années, on a pris 900 millions de dividendes chez Vini. Mais c’est fini, à cause de la concurrence sur la téléphonie mobile.
Pour l’instant nous avons deux réseaux, le réseau de cuivre qui coûte cher à l’achat, à l’entretien et à l’exploitation et qui est sensible au climat, et le réseau de fibre optique qui est tout neuf et beaucoup moins sensible aux aléas, et pour lequel nous sommes, de surcroît, subventionnés. Les marges traditionnelles sur la téléphonie fixe disparaissent, mais on en a encore besoin pour l’ADSL, donc on la maintient, mais ça ira mieux quand on décommissionnera les réseaux de cuivre au profit de la fibre optique.
Plus que le chiffre d’affaires, c’est le résultat net qui compte, et on prévoit en fait un résultat proche de zéro. On va maintenir un équilibre difficile, et nos projections 2019 sont négatives.
Au 1er janvier 2019, l’OPT se restructure. Comment ?
Pour que le plan Ambition 2020 s’exécute, il fallait restructurer pour diversifier les produits et réduire les charges. L’OPT reste un Épic (établissement public industriel et commercial, ndlr), car la loi organique ne permet pas de le transformer en société commerciale. Il y a deux nouvelles entités, qui sont des sociétés par actions simplifiées : l’une pour les télécoms et l’audiovisuel, Onati, qui va garder la marque commerciale Vini, l’autre pour la poste et les services financiers, Fare Rata. Ce sera le rôle de l’Épic d’équilibrer le tout.
Pour les télécoms ce que nous recherchons, c’est l’efficience. Un exemple : pour prendre un abonnement de fibre optique il faut aller au bureau de poste, après c’est Vini qui prend contact parce que c’est Vini qui commercialise pour le compte de l’OPT les abonnements internet… Il y a un manque de visibilité, et ce qu’on appelle le parcours client est compliqué.
Le début de l’année 2018 a été marqué par plusieurs aléas, le hacking, la météo… Quelles sont les mesures qui ont été prises ?
Le hacker a été arrêté, on a déployé des équipements, on a pris des prestataires de services pour filtrer certains types de trafic à Hawaii, et d’ailleurs il n’y a plus d’attaques. On peut regretter de ne pas l’avoir fait plus tôt, c’est sûr, après les hackers sont tellement ingénieux qu’ils peuvent toujours trouver d’autres trucs. J’ai hâte d’être au procès pour voir ce qu’il en est, tantôt on nous dit c’est un génie, tantôt on nous dit qu’il suffit de se renseigner sur le «dark net.» Si c’est si facile, ça voudrait dire que ça vient de chez nous. J’ai déjà enclenché un audit externe pour faire l’état des lieux, je voulais avoir un œil extérieur là-dessus. Ce n’est pas un long fleuve tranquille.
Les câbles sous-marins, cordons ombilicaux de la Polynésie
Le dernier semestre 2018 a été rythmé par les atterrages successifs de Natitua, conduits par Alcatel Submarine Networks. Depuis le 18 décembre 2018, les dix îles directement desservies par Natitua (Rangiroa, Manihi, Takaroa, Kaukura, Arutua, Fakarava, Makemo aux Tuamotu, et Nuku Hiva et Hiva Oa aux Marquises) bénéficient d’une vraie connexion haut débit. L’OPT profite des travaux pour installer la fibre optique dans les zones urbanisées des îles nouvellement câblées. Le réseau hertzien qui relaiera ce signal amélioré dans dix autres îles (Tikehau, Ahe, Takapoto, Apataki, Faaite, Amanu aux Tuamotu, Ua Pou, Ua Huka, Fatu Hiva et Tahuata aux Marquises) a pris un peu de retard et sera mis en service à la fin du premier semestre 2019.
Le coût du projet est de 6,5 milliards de Fcfp, dont 1,7 milliard de subventions d’État, 1,458 milliard sous forme de défiscalisation nationale, 1,4 milliard sous forme d’emprunts souscrits par l’OPT, et le reste en fonds propres. Natitua représente une vraie amélioration en termes d’égalité des territoires, mais la taille des populations concernées ne permettra pas un développement du chiffre d’affaires de l’OPT.
La Polynésie, jusqu’ici dépendante d’un seul câble sous-marin, va pouvoir sécuriser son accès Internet. Après un an et demi d’échanges, la Polynésie, les Samoa, les îles Cook et Niue ont formé le 9 novembre 2018 un consortium pour la mise en œuvre de Manatua, qui raccordera ces îles à un autre câble trans-Pacifique. La Polynésie détient 47 %des votes au sein du consortium, et l’OPT préside à la fois le comité de pilotage du projet et le «procurement group» chargé des contrats fournisseurs : « Nous sommes le plus gros partenaire, nous avons l’expérience, ça s’est fait naturellement. L’expérience de la Polynésie française, à travers l’OPT, est reconnue », dit Jean-François Martin. Manatua desservira non seulement Tahiti, mais également Bora Bora, pour mieux sécuriser la ligne sur les îles Sous-le-Vent.
Le coût total de ce projet s’élève à environ 5 milliards de Fcfp, dont un peu plus de deux milliards apportés par l’OPT. Le fournisseur choisi est l’américain SubCom. Les travaux doivent commencer au premier trimestre 2019, pour une mise en service en mai ou juin 2020.
Entretien avec Patrick Moux,vice-président de PMT-Vodafone : « Trois opérateurs, ça fait beaucoup »
Quel bilan tirez-vous de 2018 ?
Nous avons encore augmenté notre parc d’abonnés, et encore amélioré les performances, ce qu’on constate tous les ans depuis le lancement de la société. On est en train de se préparer aujourd’hui à tous les changements qu’il pourrait y avoir au sein de la téléphonie mobile, notamment tous les accords avec l’OPT, la restructuration de Vini, l’arrivée de la concurrence. Au niveau de l’Internet, on a 98,2 % de satisfaction clientèle, parce que contrairement à nos concurrents, quand on détecte que le réseau pourrait souffrir d’un surplus de clients ou d’une congestion dans une zone, nous arrêtons de vendre. Nous ne vendons que ce que nous pouvons fournir.
Le marché polynésien recèle-t-il encore un potentiel de cartes SIM, de nouveaux abonnés ?
Disons qu’avant notre lancement, de mémoire en 2012, le taux de pénétration était de 86 %, mais on voit dans les pays développés que le taux de pénétration peut dépasser les 100 %. Je pense qu’on peut espérer un taux de 110 %. On n’a pas fait le plein, mais on n’en est pas loin. Les prix des abonnements ont diminué de 30 à 40 %. Et avec les investissements qui sont nécessaires, c’est là que, financièrement, trois opérateurs ça fait beaucoup.
Ce nouvel environnement concurrentiel reste-t-il favorable à Vodafone ?
Il y a concurrence et concurrence. Voyez en métropole, il fallait absolument faire arriver un quatrième opérateur, Free est arrivé, résultat des courses : Free et SFR sont en mauvaise santé, et forcément, un opérateur va disparaître pour laisser la place, une fois de plus, à seulement trois opérateurs. Donc il y a eu un chamboulement avec des licenciements et de la casse économique, qui heureusement au point de vue national est relative. Mais localement, avec l’OPT qui est l’opérateur historique, on va voir des chamboulements qui pourraient être catastrophiques. On dit que le marché, pour la téléphonie, n’est pas assez large pour trois opérateurs, contrairement à l’Internet où il peut y en avoir trois ou quatre puisque les infrastructures et les investissements ne sont pas les mêmes. Aujourd’hui, je pense que la méthodologie pour accepter de nouveaux opérateurs est trop légère, on ne regarde pas assez la capacité financière et le sérieux des opérateurs.
Quelles sont vos perspectives pour 2019 ?
« On continue sur les deux éléments qui ont fait notre succès, l’offre pour les plus petits abonnés, pour que les Polynésiens puissent bénéficier d’un abonnement toujours moins cher que la concurrence ; et de l’autre côté on met en avant notre qualité de service, pour les entreprises et les abonnés bénéficiant d’un service premium : ils peuvent appeler à n’importe quelle heure. De plus, nous sommes toujours les premiers à proposer les smartphones dernier cri des grandes marques, c’est l’avantage de faire partie d’un grand réseau mondial. Aujourd’hui nous couvrons quasiment autant de sites que notre concurrent Vini en 4G et en 2019, nous devrions avoir non seulement une couverture plus étendue mais aussi en 4,5G.
Entretien avec Raymond Colombier, directeur commercial et marketing de Viti, qui arrive sur la téléphonie mobile en 2019
Quel bilan tirez-vous de 2018 ?
En complément de ses offres internet sans ligne téléphonique en 4G, Viti s’est consacré au développement en 2018 du marché de la fibre et des entreprises. Avec l’aide au raccordement à hauteur de 50 000 Fcp, les ventes d’abonnement fibre ont été multipliées par 4 entre 2017 et 2018. Les entreprises pour leur part apprécient tout particulièrement la continuité de service apportée par le secours automatique en 4G de nos offres fibre, ce qui nous permet de faire jeu égal voire plus avec l’opérateur public.
Quelles perspectives pour 2019 ?
Viti poursuit le déploiement de son réseau 4G à Tahiti mais également à Moorea qui sera ouvert dès ce début d’année. Mais la grosse actualité pour Viti est surtout le lancement de nos offres de téléphonie mobile qui interviendra au cours de cette année 2019. Au niveau technique, il s’agit avant tout de déployer un cœur de réseau voix (en complément du cœur de réseau internet) et de préparer les offres.
Nous n’aurons pas besoin de revoir significativement la capacité de notre réseau pour la voix car il a été à l’origine dimensionné pour les flux massifs de données de l’internet. Ajouter les flux minimes (moins de 1% du trafic) de la voix à ceux de l’internet ne sera pas un problème.
D’autre part, notre réseau étant le seul constitué à 100% d’antennes relais 4G, nous pourrons proposer à nos clients mobiles de bénéficier sur l’intégralité de notre réseau des capacités supérieures offertes par la technologie 4G et qui feront l’objet de présentations avant le lancement.
Dossier réalisé par Caroline Perdrix pour le Dixit Magazine.