Selon un communiqué de la société gestionnaire, l’aéroport réunionnais Roland Garros va se doter d’un nouveau outil de sécurité sur sa piste d’atterissage dès le 19 décembre prochain.
L’Aéroport Roland Garros poursuit sa métamorphose. Après l’installation de quatre « e-gates » dans la nouvelle zone de contrôle de police et de sûreté, la piste de la structure aéroportuaire mettra en place dans les prochaines semaines un lit d’arrêt à l’extrémité de la piste longue, côté Sainte-Marie. Ce principe du lit d’arrêt ou EMAS (Engineered Material Arresting System) a pour objectif de stopper un aéronef sur une distance limitée mais de manière non brutale tout en limitant les risques de blessures pour les passagers et l’équipage ainsi que les dégâts structurels sur l’appareil. Pour l’heure, seuls 70 aéroports dans le monde sont dotés de ce système de sécurité. En 2017, l’aéroport de La Réunion Roland Garros sera le premier aéroport français (et de l’Union européenne) à s’en doter.
« Cette réalisation s’inscrit dans le cadre plus global de la création des RESA (Runway End Safety Areas), aires de sécurité en extrémité de piste, imposée par la nouvelle réglementation européenne afin de limiter les risques de sortie de piste des avions au décollage ou à l’atterrissage », précise le communiqué. Pour l’aéroport Roland Garros placé en bord de mer, cet investissement est nécessaire puisque l’aire de sécurité en seuil 30, sur laquelle sera installée le lit d’arrête jouxte avec le port intercommunal de Sainte-Marie.
Une maîtrise d’ouvrage 100% locale