Desserte aérienne en Polynésie : Un aéroport de dégagement et un aéroport régional à l’étude

Desserte aérienne en Polynésie : Un aéroport de dégagement et un aéroport régional à l’étude

L’aéroport de Nuku Hiva, en Polynésie, pourrait devenir un aéroport régional ©Flight Report / Anthony Tahiti

En Polynésie française, le gouvernement local étudie la possibilité de faire des aéroports de Rangiroa (archipel des Tuamotu) et de Nuku Hiva (archipel des Marquises) un aéroport de dégagement pour le premier, et un aéroport international à vocation régional pour le second. 

Le ministre polynésien du Logement en charge des transports interinsulaires et des infrastructures aéroportuaires, Jean-Christophe Bouissou, a reçu, lundi, Thomas Cormier, ingénieur conseil d’ADP Ingénierie, accompagné de Yannick Chung Sao, de la Direction de l’Aviation Civile, dans le cadre du lancement de l’étude préliminaire portant sur les aéroports de Rangiroa et de Nuku Hiva, indique un communiqué de la présidence de la Polynésie.

Le gouvernement a mené une longue réflexion sur l’opportunité de faire évoluer ces deux aéroports en aéroport international de dégagement et les derniers travaux du SAGE (Schéma d’aménagement générale) par archipel ont retenu ce besoin d’un aéroport de dégagement pour les Tuamotu et à vocation régionale pour les Marquises, indique-t-on encore. Pour précision, la desserte des îles et la continuité territoriale entre celles-ci et l’île principale de Tahiti est une problématique majeure du développement de la Collectivité d’Outre-mer du Pacifique. Actuellement, l’aéroport de dégagement de Tahiti-Faa’a est l’aéroport international de Rarotonga aux îles Cook.

L'aéroport de Rangiroa dans l'archipel des Tuamotu

L’aéroport de Rangiroa dans l’archipel des Tuamotu

Cette étude préliminaire d’une durée de deux mois et demi porte principalement sur trois phases : l’étude de faisabilité technique et physique, l’étude de faisabilité opérationnelle, et l’étude de faisabilité économique et des coûts prévisionnels d’investissement et d’exploitation de ces deux aéroports dans leur configuration de plateforme internationale. Les acteurs de l’aérien qui pourraient être concernés par ce projet seront systématiquement consultés pendant cette étude.

En parallèle, l’État doit rétrocéder la gestion de plusieurs aéroports de la Collectivité aux autorités de la Polynésie française. Ainsi, les transferts des aéroports de Raiatea, Bora Bora et Rangiroa est fixé au 1er avril prochain.