Desserte aérienne : Des taux de remplissage « inférieurs » mais « corrects » pour Air Tahiti Nui

Desserte aérienne : Des taux de remplissage « inférieurs » mais « corrects » pour Air Tahiti Nui

Illustration ©Outremers360

Selon le directeur France-Europe d’Air Tahiti Nui, Jean-Marc Hastings, les taux de remplissage de la compagnie internationale polynésienne sont « inférieurs » à la normale mais « corrects ». Il était interrogé par le site Tourmag.com.

« Nous avons eu du trafic affinitaire et un peu de touristes aussi, le tourisme a repris en mode bridé. Les remplissages de nos avions nous ont permis de couvrir nos coûts variables », a déclaré le directeur France-Europe de la compagnie au site spécialisé dans le tourisme et l’aviation. « En désolidarisant nos vols Los Angeles et Paris, à cause des restrictions d’entrée aux États-Unis pour les Européens (de l’espace Schengen, ndlr), et en adaptant nos programmes, cela nous permet d’assurer la pérennité de nos lignes alors qu’il est toujours très compliqué de voyager aujourd’hui ».

Pour rejoindre Paris, à raison de quatre vols par semaine, la compagnie a choisi de contourner les restrictions d’entrée aux États-Unis en passant par Vancouver pour une escale technique, sur la côte ouest du Canada. C’est également l’option retenue par French bee et Air France. Pour Jean-Marc Hastings, « l’Outre-Mer a quand même cet atout de rester l’une des rares destinations vendables sur le long-courrier, avec simplement la contrainte du test ». « Même si les ventes sont bien en-deçà de la normale évidemment, nous avons l’énorme avantage de vendre du France – France », a-t-il poursuivi.

Jean-Marc Hastings est également revenu sur le plan acté par la compagnie et les partenaires sociaux, et prévoyant les départs volontaires de 114 salariés, « le but étant de réorganiser l’entreprise, de réduire la voilure, de nous adapter pour passer cette situation difficile ». Il prévoit également une reprise « lente et progressive » du secteur durement touché par la crise sanitaire. « Sur l’hiver et l’année prochaine, le manque de visibilité est total. Nous sommes début septembre et la demande de voyage est très molle (…). L’incertitude est totale ».