Covid-19- Agriculture :  Une récolte cannière entre inquiétude et réorganisation

Covid-19- Agriculture : Une récolte cannière entre inquiétude et réorganisation

A l’approche de la reprise de la campagne sucrière, les producteurs de canne de l’île de Marie-Galante s’interrrogent sur l’organisation de la récolte en pleine période de crise sanitaire.

Comment assurer la récolte cannière tout en protégeant l’ensemble des acteurs de la filière ? C’est le dilemme qui se pose aux producteurs de canne sur l’île de Marie-Galante alors que la campagne sucrière devrait débuter depuis plus d’un mois. Interrogé par RCI Guadeloupe, Odile Rippon a exprimé son inquiétude quant à l’organisation de la récolte cannière. « Cette situation nous pose beaucoup de problèmes. Lors de la prochaine commission mixte, on fera le point pour anticiper sur le redémarrage car c’est vraiment très dure actuellement. Il faut qu’on se rencontre et que l’on discute par rapport au coronavirus pour prendre les bonnes décisions» ,a-t-il déclaré. Une commission mixte doit justement se tenir le 21 avril.

Cette reprise tardive dans le calendrier de la coupe de la canne confirme les prévisions pessimistes établies fin février. En Guadeloupe, seules 499 000 tonnes sont prévues à la coupe (422 000 tonnes pour la Guadeloupe et 77 000 pour Marie-Galante), un volume bien loin des 681 000 tonnes récoltées en 2017.

Afin d’anticiper la campagne sucrière qui débute dans moins de deux mois à La Réunion, le groupe sucrier Tereos a pris les devants en mettant un place un protocole sanitaire très stricte avec relevé de température et port de masques et de gants.